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Akanda : Megador accusé de nuisance sonore et pollution

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Depuis plusieurs mois, les populations de la commune d’Akanda particulièrement celles de Marseille 2 et Agondjé ne cessent de se plaindre des nuisances sonores ainsi que des pollutions produites par la société Medagor. En effet, ces dernières réunies en collectif ont adressé plusieurs courriers aux autorités afin qu’elles puissent intervenir pour mettre un terme à cette situation qui met en péril leur quiétude. Seulement d’après notre confrère Gabonreview, rien n’est fait. 

Spécialisée dans la fabrication et la livraison d’éléments en béton pour des travaux de construction en génie civil, l’entreprise Medagor a ses installations dans la commune d’Akanda. Seul bémol, la cohabitation avec les riverains qui pointent du doigt les activités de l’opérateur économique. Ces derniers se plaignent des nuisances sonores perpétrées quotidiennement par l’entreprise. Réunies en collectif, les populations de ces quartiers ont adressé de multiples courriers, notamment aux présidents des deux chambres du Parlement, aux membres du gouvernement, au gouverneur de la province de l’Estuaire et au préfet de police de Libreville, entre autres. 

Pas de quiétude de jour comme de nuit

En effet, si du côté d’Agondjé l’entreprise est vite identifiée, du côté de Marseille 2 elle aurait repris le terrain de la SCI Kabi BTP longtemps en conflit avec les habitants de cette partie de la commune. Selon ledit collectif « s’il est vrai que la loi autorise certaines nuisances sonores liées aux travaux à des heures fixées, il est cependant important de rappeler que dès lors qu’un certain seuil auditif est dépassé de manière répétitive, intense, durable, et causant des dommages sur la santé ou la jouissance paisible de ses voisins, celles-ci sont interdites ». 

Pour les plaignants, la société Megador devrait être délocalisée pour la zone économique de Nkok. Il faut noter que les membres du collectif ne souhaitent que préserver la santé de leurs familles qui subissent le bruit de ces travaux, occasionnés par camions, marteaux-piqueurs, meules, marteaux, scies et autres. Le vendredi 23 août 2024 par exemple, les populations ont dû faire intervenir les agents situés au poste de contrôle de Marseille, pour faire cesser le bruit d’un marteau-piqueur à 22 h 30. Et ce malgré l’interpellation des responsables de ladite entreprise. « Notre démarche vise également la préservation des bons rapports de voisinage, malgré le fait qu’à plusieurs reprises, nous avons interpellé les responsables et agents de cette société sur la question, sans suite », souligne le collectif. Vivement une résolution à ce conflit. 

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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