Afrobarometer : seulement 25% des gabonais croient en la police !

Sous d’autres cieux, les policiers et gendarmes incarnent la confiance, si bien que les populations croient facilement en eux. Au Gabon,la tendance est autre, avec seulement 25% des habitants qui font confiance à la police selon le dernier rapport de Afrobarometer publié le 28 août 2025. Pourtant, ces derniers se veulent être l’illustration de la sécurité et de la protection des citoyens.  

En qui les populations devraient-elles avoir confiance? C’est la question que l’on se pose devant les statistiques de Afrobarometer. On attend d’un policier qu’il soit accessible, réactif et dynamique, mais pour le compte du Gabon, ils inspirent plus l’insécurité. Ces derniers semblent s’être éloignés de leur objectif premier, qui est de protéger les citoyens.

Quand la police devient spectateur de l’insécurité 

Sur quatre gabonais interrogés par les équipes de l’organisme panafricain, «seuls un gabonais sur quatre ont déclaré faire partiellement ou beaucoup confiance à la police». En effet, dans ce lot, seuls 8% de la population fait une confiance aveugle à ces derniers. Une situation alarmante tant ces derniers sont les premiers représentants de l’État dans la ville. Dans les faits, ces derniers sont considérablement reprochables.

En effet, la réactivité d’un agent de police ou de gendarmerie devant l’urgence d’un citoyen montrerait à suffisance leur impassibilité. Il est courant de voir une personne être victime d’agression devant des agents sans que ces derniers ne puissent intervenir. Or, qui devrait secourir les personnes en détresse si ce n’est pas la police ou la gendarmerie ? Un comportement qui justifie la position de 75% de gabonais qui n’ont pas confiance en la police.

Il faut dire que l’impartialité des agents lors des enquêtes, est souvent mise à l’épreuve et pourrait conforter ces avis. Pour ce faire, le Gabon qui entend réformer ce secteur, a pris des mesures visant le renforcement des capacités opérationnelles pour lutter contre tous les vices de la société. Il a aussi ajouté des agents dans les rangs des différents corps, mais qui reste vains.Sans preuves d’actes concrets, les promesses risquent de demeurer insuffisantes face à une opinion publique profondément sceptique.