Afrique : le Gabon, 3ème surface forestière du continent
Le gouvernement de transition dans sa vision ambitionne d’augmenter la contribution de la filière forêt-bois dans le Produit intérieur brut (PIB). Une stratégie qui vaut son pesant d’or puisque le Plan national de développement pour la transition (PNDT) 2024-2026 indique que le Gabon possède la 3ème couverture forestière d’Afrique avec un taux de 87% . Un pourcentage qui place notre pays dans le top 5 de ceux ayant des superficies forestières élevées.
Pionnier en matière d’écologie, le Gabon pays d’Afrique Centrale dispose d’un potentiel extraordinaire en matière de ressources forestières qui s’élève à 230.000 km2. Une richesse qu’il s’efforce activement de protéger à l’instar de sa forêt tropicale qui est considérée comme le poumon d’Afrique et qui le positionne à la 3ème place sur le continent Africain, après la République Démocratique du Congo (RDC) et le Mozambique, indique le PNDT 2024-2026.
Un grand potentiel forestier mais un faible PIB
Ainsi cette couverture forestière estimée à 87% très importante pour le pays puisqu’elle a donné lieu à la mise en place d’une filière forêt-bois qui est la deuxième activité de valorisation de ressources naturelles après le pétrole. Le Plan national de développement de transition (PNDT) indique que ladite filière à elle seule représente « 20 000 emplois directs 14 000 emplois indirects. Et pèse 4% du PIB du pays et 60% des exportations hors pétrole ». Toute chose qui contribuera à la diversification de l’économie du pays comme le souhaite le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema.
Bien que le pays dispose d’un aussi fort potentiel forestier qui a donné naissance à la filière forêt-bois offrant 400 essences d’arbres, malheureusement le gouvernement gabonais à ce jour est parvenu à exploiter seulement 80 essences d’arbres. Afin de traduire la richesse de ses ressources en une croissance durable et inclusive, les plus hautes autorités de la transition selon le PNDT 2024-2024 tablent sur 3 axes majeurs qui sont : « La réalisation de l’optimisation de la forêt,le maintien de l’intégralité de l’écosystème forestier national, la lutte contre l’exploitation forestière illégale » et ce dans le but d’améliorer les bénéfices tirés des écosystèmes forestiers et d’accroître l’impact social sur les populations locales.