AFIWEEK : signature d’un accord entre le Gabon et la Guinée Équatoriale sur le sauvetage maritime
En marge de la 9ème édition de la semaine africaine de l’aviation de la région Afrique-Océan Indien (AFIWEEK) le ministre des Transports le Capitaine de vaisseau Loic Moudouma Ndinga et son homologue de Guinée Équatoriale Norberto Bartolome Monsui Mane Andeme ont procédé à la signature d’un accord de coopération entre les deux pays. Un accord qui permettra le déploiement du dispositif appelé « Search And Rescue » (Recherche et Sauvetage) qui définit l’organisation mise en œuvre lorsqu’un aéronef et ses occupants sont en situation de détresse ou en danger.
Organisé à l’initiative de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), l’AFIWEEK constitue l’occasion pour les acteurs du monde aérien d’échanger sur des stratégies visant à accroître les performances du système de l’aviation et des progrès réalisés dans la mise en œuvre des normes et pratiques recommandées internationales dans les États. Une rencontre permettant également la mise en place de partenariat entre pays comme c’est le cas désormais entre le Gabon et la Guinée Équatoriale.
Le sauvetage en mer désormais possible entre le Gabon et la Guinée Équatoriale
En effet, l’accord signé entre les deux pays détermine les procédures applicables en cas d’urgence ou d’alerte, de même que pendant les opérateurs de recherche et de sauvetage lors d’un accident d’aviation. Le Gabon et la Guinée Équatoriale s’engagent donc à renforcer la coopération et la coordination en matière de recherche et de sauvetage maritimes et aéronautiques dans leurs eaux respectives.
À noter que ce dispositif repose sur un fondement juridique international constitué par l’article 25 et l’annexe 12 de la Convention relative à l’aviation civile internationale signée à Chicago le 7 décembre 1944, et par le manuel international de recherche et de sauvetage aéronautiques et maritimes dit « IAMSAR ». « Cet accord est d’un grand intérêt pour les pays limitrophes comme le Gabon et la Guinée équatoriale, dans la mesure où si l’aéronef venait à amerrir dans un pays, les autorités de celui-ci ne vont plus attendre l’arrivée des secours du pays d’origine pour les opérations de recherche ou de sauvetage. Elles vont immédiatement intervenir ».