Affaire Cousin : la Fegafoot sommée de payer près de 14 millions FCFA d’amende
C’est par le biais d’une énième correspondance datée du 30 janvier 2024 de la commission de discipline que la Fédération internationale de football association (FIFA) a notifié la Fédération Gabonaise de football (Fegafoot) la décision pesant sur elle. En effet, n’ayant que partiellement payé sa dette à Daniel Cousin, l’instance du sport roi au Gabon est condamnée à verser une amende de près de 20 000 CHF soit près de 14 millions FCFA dans un délai d’un mois.
Si d’aucuns avaient pensé que sa nomination en qualité de manager général des Panthères du Gabon allait le dissuader, c’est sans connaître le personnage. Téméraire sur et en dehors du terrain, Daniel Cousin le démontre par l’entremise de ses avocats.. Ainsi donc, constatant que la Fédération gabonaise de football n’a pas soldé sa dette vis-à-vis de son client, ces derniers ont dénoncé cette attitude et obtenu une décision estampillée commission de discipline de la FIFA datée du 25 janvier 2024.
La Fegafoot sommée de verser 14 millions en plus à Cousin en guise d’amende
Dans cette décision prise le 25 et rendue publique le 30 janvier 2024, l’équatorien Leonardo Stagg soutient, au nom de la FIFA, que « la Fédération Gabonaise de Football est tenue responsable du non-respect intégral des sentences rendues par le Tribunal Arbitral du Sport le 12 avril 2023 (Réf. CAS 2020/O/7550) ». De ce fait, elle « est condamnée à une amende d’un montant de CHF 20’000. L’amende doit être payée dans les 30 jours suivant la notification de la présente décision ».
Pour rappel, la FIFA avait sommé l’instance du football gabonais dirigée par Pierre Alain Mounguengui de payer « 341 057,90 euros au titre des salaires, primes et avantages dus. et 345 192 euros à titre d’indemnisation ». Désireuse de décrisper la situation, la Fegafoot a consenti à verser une somme partielle à Daniel Cousin à hauteur de 228 850 euros. Des efforts qui témoignent de l’intérêt porté à cette situation par les autorités gabonaises qui ont un délai supplémentaire de 30 jours ouvrés pour s’exécuter avant que l’affaire soit à nouveau soumise à la Commission de Discipline de la FIFA. Sapristi !