Accident de Nkok : la CSTG pour une sécurité au travail non-négociable
C’est par le biais d’un communiqué de presse dont copie est parvenue à la rédaction de Gabon Media Time (GMT) que le Président de la Confédération syndicale des travailleurs du Gabon (CSTG) a tapé du poing sur la table suite à l’accident de travail tragique survenu le 18 juillet 2024 à Nkok. Pour Aymar Kissengori, cet énième drame implique que la sécurité au travail ne soit plus négociable.
Défenseuse de première heure des travailleurs des différents secteurs, la Confédération syndicale des travailleurs du Gabon ne manque pas une occasion d’interpeller les décideurs lorsque leurs intérêts et leurs vies sont mises en danger. Dans cette logique, Aymar Kissengori, président de ladite confédération a exprimé « sa colère et son indignation face à l’insouciance perpétuelle des employeurs et au laxisme des autorités compétentes ».
La CSTG lasse des drames à répétition !
Le jeudi 18 juillet 2024, une famille en plus a été endeuillée. Un compatriote parti de sa demeure chercher à ramener à manger est passé de vie à trépas et ce, dans l’exercice de son activité professionnelle. Au fait de cet énième accident de travail tragique, la CSTG a d’ores et déjà révélé que « cet événement choquant n’est que le triste reflet d’une réalité trop souvent ignorée, celle de la mise en danger quotidienne de nos vies pour des intérêts économiques éhontés ».
Aussi, afin de réfréner la courbe de résurgence, Aymar Kissengori est monté au créneau pour exiger « des mesures immédiates et concrètes pour garantir des conditions de travail sécurisées et respectueuses de l’intégrité physique et mentale des travailleurs ». Non sans manquer de souligner que les promesses vaines doivent cesser. Le président de la CSTG propose l’augmentation des inspections et des sanctions, la formation et la sensibilisation des agents, l’implication des travailleurs dans l’adoption des politiques de sécurité et plus d’investissement dans les équipements de sécurité.