Woleu-Ntem : un éléphant sème la terreur au village Elop, Allo Arcadie Minguengui Ndomba !
Les populations rurales seraient-elles désormais abandonnées à leur triste sort ? C’est la question qu’on pourrait se poser face au calvaire vécu par ces dernières face à la multiplication d’attaques de pachyderme, le tout sous le regard presque indifférent des pouvoirs publics. Dernier fait en date l’assaut lancé en début de semaine par un éléphant au village Elop dans le canton Ellelem qui a semé un véritable vent de panique chez les populations de cette bourgade située dans la province du Woleu-Ntem.
En effet, depuis plusieurs années les attaques d’éléphants sont de plus en plus légion à l’intérieur du pays avec non seulement de nombreux dégâts matériels mais aussi plusieurs décès. Une situation déplorable alors que les gouvernements qui se sont succédé ces dernières années n’ont jamais véritablement apporté des solutions pérennes aux inquiétudes soulevées par les populations qui ne savent plus à quel saint se vouer.
Une attaque d’élephant en pleine nuit
Dernier fait en date, dans une vidéo diffusée récemment sur les réseaux sociaux une habitante village Elop fait le récit de la nuit de terreur qu’ils auraient vécu à la suite de l’éruption d’un éléphant. « Cette nuit nous avons été victime d’un éléphant qui est venu la nuit jusqu’à vouloir rentrer dans la maison. Nous sommes vraiment en danger », a-t-elle relaté. Outre l’attaque perpétrée sur les maisonnées, le pachyderme a littéralement saccagé les plantations environnantes laissant les villageois dans le désarroi total.
Une énième attaque qui fort heureusement n’a pas fait de dégât corporel mais qui a de quoi susciter des interrogations sur l’inaction voire l’incapacité du ministère en charge du Conflit Homme-Faune dirigé par Arcadie Svetlana Minguengui Ndomba Epse. N’zoma. Si on peut saluer les déplacements de cette dernière dans les différentes localités où des drames ont été enregistrés notamment au village Nsile ou encore au au village Ekouk, le membre du gouvernement peine à décliner une feuille de route claire concernant son département encore moins des pistes de solution susceptibles de répondre à ce phénomène qui met la vie des Gabonais en danger. Nous y reviendrons.