Washington : Mays Mouissi pour l’inopposabilité entre préservation du climat et développement
Le mardi 16 avril dernier, le ministre de l’Économie et des Participations Mays Mouissi et son collègue des Comptes publics Charles M’Ba ont pris part à Washington D.C. aux États-Unis à la réunion intergouvernementale du G24 organisée dans le cadre des Assemblées de printemps du Fonds Monétaire Internationale (FMI) et de la Banque mondiale. Profitant de cette tribune, le ministre de l’Économie a plaidé pour une reconnaissance des efforts consentis par les pays membres de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) en matière de préservation de l’environnement.
Placé sous le thème « Renforcer la résilience pour relever les défis mondiaux », cette rencontre avait comme principaux points de discussion la situation de l’économie mondiale qui est en proie à des faiblesses et des incertitudes persistantes, la question de la dette souveraine des pays ou encore les récents engagements pris en faveur du financement de l’action climatique lors de la COP28.
Le plaidoyer de Mays Mouissi sur la question du lien entre préservation de l’environnement et développement
À ce propos, le ministre de l’Économie et des Participations, par ailleurs Président du comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC), a lors de son intervention insisté sur l’importance de ne pas opposer préservation du climat et développement économique et la problématique de la dette. Tout en soulignant les efforts des pays de la CEMAC en général, et du Gabon en particulier, en matière de préservation du climat et de l’environnement. Il a invité les institutions multilatérales à mobiliser davantage de financements pour récompenser ces efforts.
Concernant la question de la dette qui constitue depuis des décennies un véritable goulot d’étranglement pour les économies africaines, Mays Mouissi, a appelé à une réponse globale pour faire face à cette question qui représente un risque pour la stabilité régionale et mondiale.