Vie chère: Ntoutoume Ayi pour l’indexation totale ou partielle du SMIG sur l’inflation
Après les assises nationales sur la vie chère, les populations se questionnent sur l’efficacité des mécanismes mis en place par le gouvernement. À ce propos, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, économiste et vice-président de l’Union nationale (UN) suggère une indexation totale ou partielle du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) sur l’inflation.
À l’heure où la grogne sociale contre la vie chère a contraint le gouvernement à organiser des assises nationales sur la question, certains leaders d’opinion demeurent sur leur faim quant aux recommandations qui en sont issues. C’est le cas de Jean Gaspard Ntoutoume Ayi qui plaide pour l’indexation du SMIG sur l’inflation plutôt que combattre advitam eternaem contre la baisse des prix.
D’ailleurs, l’économiste diplômé de l’école nationale d’administration (ENA) souligne le manque de résultat des mesures prises par l’État depuis des lunes.« Depuis plus de 30 ans, le seul instrument utilisé par les pouvoirs publics pour préserver le pouvoir d’achat des ménages au Gabon est la baisse des prix [..] Par contre, les salaires sont bloqués et l’inflation est mondiale », a-t-il soutenu.
Avant de proposer qu’ « on devrait sérieusement porter un autre regard sur le blocage structurel des salaires et voir dans quelle mesure on pourrait revenir à l’indexation totale ou partielle du SMIG et des autres salaires sur l’inflation ». Notons qu’au Gabon, le SMIG est fixé à 80.000 FCFA. Toute chose qui ne semble pas permettre de juguler la hausse vertigineuse des prix des produits de première nécessité et de services indispensables tel le logement locatif.
Il a totalement raison