Variole du singe : l’OMS annonce la fin de l’état d’urgence
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a annoncé le jeudi 10 mai dernier la fin de l’état d’urgence instauré dans le monde en riposte à la variole du singe. Et ce, lors d’un point de presse au siège de l’institution onusienne à Genève, en Suisse.
Après la pandémie à coronavirus annoncée éradiquée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le vendredi 05 mai dernier, le tour est revenu à la variole du singe. Et pour preuve, le Directeur général de l’OMS, le Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus a indiqué qu’il n’existe plus d’état d’urgence sanitaire à l’échelle mondiale.
« Le comité d’urgence de la mpox m’a recommandé que l’épidémie de variole du singe signalée dans de nombreux pays n’était plus une situation d’urgence et d’inquiétude internationale, a constaté M. Ghebreyesus. J’ai accepté cette recommandation et je suis heureux d’annoncer que la mpox n’est plus une urgence sanitaire mondiale », a-t-il souligné. Ainsi, près de 90% des cas de mpox en moins ont été signalés au cours des trois derniers mois par rapport aux trois mois précédents.
Un suivi sanitaire efficace face à la variole du singe
Le directeur général de l’OMS a souligné le respect des consignes sanitaires données aux pays impactés par ce virus. «Au total, plus de 87.000 cas d’infection et 140 décès ont été signalés à l’OMS dans 111 pays»a-t-il précisé. Cependant cette levée de l’état d’urgence ne signifie pas, comme dans le cas du Covid-19, que «le travail est terminé». Surtout vu que la mpox continue d’infecter les gens «dans toutes les régions, y compris en Afrique », a-t-il rappelé. Le dépistage est donc vivement recommandé et l’évaluation des risques.
Rappelons que la mpox est une maladie virale rare qui survient principalement dans les régions reculées d’Afrique centrale et occidentale à proximité des forêts tropicales humides. A cet effet, le premier cas de transmission de cette maladie d’un animal à une personne a été enregistré en 1970 sur le territoire de la République démocratique du Congo.
Selon l’OMS, le virus est transmis à l’homme par des animaux sauvages tels que les rongeurs et les primates, et sa propagation secondaire par transmission interhumaine est limitée.En règle générale, le taux de létalité des épidémies de variole de singe se situe entre 1% et 10%. Il n’existe pas de vaccin contre la mpox, mais la vaccination contre la variole offre une protection à 85% contre la maladie.