USTM : Le bizutage désormais passible de sanctions pénales
Lors d’une rencontre avec les acteurs de l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM), le Pr. Bill Raphaël Bikanga a souligné l’importance de préserver l’image positive de l’établissement, restaurée par le CTRI. Il a affirmé que les méthodes de socialisation des nouveaux étudiants doivent abandonner les pratiques archaïques associées au bizutage.
Devant les étudiants et le corps professoral, le Pr. Bill Raphaël Bikanga a insisté sur le fait que la socialisation doit se faire dans un cadre respectueux. C’est-à-dire loin des excès liés au bizutage, qui, selon lui, a terni l’image de l’université. Il a rappelé les nouvelles mesures coercitives mises en place, précisant que tout étudiant impliqué dans des actes de bizutage pourrait faire face à des sanctions administratives, allant jusqu’à l’exclusion définitive.
Bizutage : attention à l’exclusion définitive !
Le recteur de Mbaya a exprimé son inquiétude quant aux répercussions du bizutage. Une pratique répandue dans le monde estudiantin qui a conduit de nombreux parents à hésiter à inscrire leurs enfants à l’USTM. À ce propos, le Pr. Bill Raphaël Bikanga a déclaré que « « Quand on rentre aujourd’hui à l’USTM, on est frappé par la qualité des bâtiments. Mais derrière cette façade, il y a le bizutage qui a dégradé la vie de ľuniversité »
Par ailleurs, il en a profité pour sensibiliser les anciens étudiants, affirmant que l’intégration d’un nouvel étudiant ne doit pas passer par le bizutage. Et ce, d’autant plus alarmant que cette pratique a évolué de simples blagues à des actes de violence, comme illégale et dépassée. Le recteur de l’USTM prône la promotion d’un environnement de vivre-ensemble.
« Cultivez plutốt le vivre-ensemble. Je ne voudrais pas qu’on soit comptable de ce genre de faits à ľUSTM », a conclu le Pr. Bill Raphaël Bikanga. Gageons que cette exhortation sera entendue et contribuera à mettre un terme à ces comportements inacceptables à l’USTM. L’essor vers la félicité implique également que les universités, entendues comme des institutions, soient à l’heure du changement d’aspect mais aussi de mentalité.