UOB : le SNEC dénonce le désordre calendaire
C’est à la faveur d’un entretien paru dans le quotidien L’Union du 09 novembre 2023 que le Pr. Mathurin Ovono Ebé, président du Syndicat national des enseignants chercheurs de l’Uob (Snec-uob) s’est prononcé sur la rentrée académique des établissements de l’enseignement supérieur. A cet effet, il a dénoncé le désordre calendaire à l’Université Omar Bongo.
Annoncée le 06 novembre dernier, la rentrée à l’université Omar Bongo génère quelques interrogations. Notamment du côté du Syndicat national des enseignants-chercheurs section UOB qui par l’entremise de son président a tenu à donner la position des enseignants-chercheurs sur le lancement de l’année universitaire 2023-2024.
Un désordre calendaire à la première université du pays
Selon Mathurin Ovono Ebé, l’année académique 2023-2024 débute avec les mêmes difficultés que les années précédentes. « La nouvelle année académique commence avec le même problème que nous n’avons cessé de dénoncer, celui du désordre calendaire », a indiqué le président du Snec-uob. Selon ce dernier, le non-respect du calendrier dénoncé concerne principalement les anciens étudiants.
Il faut souligner que seuls les nouveaux bacheliers ont commencé leur année académique. Les autres étudiants quant à eux n’ont toujours pas fini leur année précédente. Toutefois, pour répondre aux exigences du CTRI certains départements ont demandé aux enseignants de boucler l’année 2022-2023 dans des délais peu raisonnables. Pour preuve, la Faculté des lettres et sciences humaines a exigé qu’en 6 jours les enseignements et évaluations du second semestre soient effectués.
Pour résoudre cette problématique, le Snec-uob a proposé de blanchir le second semestre. Une décision rejetée par les autorités. Le syndicat a également suggéré d’autres options pour améliorer les conditions de travail des enseignants et d’apprentissage des étudiants. Il s’agit entre autres de la construction d’une barrière haute de 4 mètres, l’ouverture d’un compte au nom de l’UOB, l’augmentation des capacités d’accueil et l’installation du wifi sur le campus universitaire. Des doléances adressées aux autorités de la Transition en l’occurrence le ministre de l’Enseignement supérieur, Hervé Ndoume Essingone.