Télécommunication : Moov Africa Gabon Telecom et Airtel invités à couvrir 200 villages
Le vendredi 16 février dernier, le président de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), Célestin Kadjidja a échangé avec les responsables des maisons de téléphonie mobile, Airtel Gabon et Moov Africa Gabon Telecom. Au menu de cet entretien, le projet de développement du Service universel des communications électroniques par la réalisation de la deuxième phase dont l’objectif est la couverture radio de 200 villages situés dans des zones dites blanches.
Si en août 2023, un rapport d’audit sur la qualité de service (QoS) et de la couverture en réseaux 2G, 3G et 4G par les opérateurs Moov Gabon et Airtel Gabon diligenté par l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), rendu public avait relevé de nombreux manquements au respect du cahier de charges, le régulateur ambitionne améliorer cette situation. C’est du moins le sentiment qui se dégage après l’annonce du lancement de la deuxième phase du projet de développement du Service universel des communications électroniques.
En effet, ledit projet vise la couverture radio de deux cents villages situés dans des zones dites blanches, habitées par des populations encore dépourvues des services de téléphonie mobile et de l’internet. « Pour la mise en œuvre de la deuxième phase du projet de développement du Service Universel, l’ARCEP compte sur l’implication des deux opérateurs de téléphonie mobile qui auront pour mission la couverture de deux cents (200) villages préalablement identifiés », a indiqué le président de l’ARCEP.
Plus de 1 200 villages privés de couverture réseau
Un projet qui s’inscrit dans la volonté des autorités de réduire de manière significative la fracture numérique et des difficultés rencontrées par les populations des villages non encore couverts par les réseaux des opérateurs. Il faut souligner que selon les données de l’ARCEP ce sont 1253 villages qui ne disposeraient pas encore d’une couverture de téléphonie mobile et internet, soit 6,5 % de la population.
Pour rappel, la première phase des travaux avait été réalisée, entre 2016 et 2018, en installant dix-huit stations radioélectriques qui fournissent à ce jour, les services de téléphonie mobile et de l’internet dans trente-trois (33) villages répartis sur les axes routiers Makokou – Okondja et Okondja – Aboumi.