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Tchibanga : cris d’alarme des populations de Mavoundi victimes des pluies

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Le retour de la saison des pluies provoque l’inquiétude dans certaines localités du Gabon, notamment à Mavoundi, un quartier du 2ème arrondissement de Tchibanga, chef-lieu de la province de la Nyanga. Les habitants de ce quartier, installés près de la rivière Mougoutsi, redoutent un nouveau cauchemar après avoir déjà subi d’importants dégâts en 2023. Elles ont donc lancé un cri d’alarme aux autorités de la Transition.

Nous le rappelions dans notre article intitulé « Inondations : les Gabonais appréhendent l’arrivée des pluies », la saison des pluies suscitent des frayeurs dans plusieurs localités. Au cours de l’année 2023, entre inondations et éboulements, les averses ont engendré de nombreux dégâts allant jusqu’à des pertes en vies humaines. Une situation angoissante que ne souhaite plus vivre les populations de Mavoundi.

Un appel à l’aide pour éviter une autre catastrophe

La situation géographique de Mavoundi, souvent touchée par de graves inondations, fait de cette localité un véritable point noir en saison pluvieuse. Faute d’alternatives, les populations ont été contraintes de s’installer dans cette zone à risques. Mais aujourd’hui, elles tirent la sonnette d’alarme face à l’approche de nouvelles averses. 

Les populations de Mavoundi avaient déjà été victimes de la saison des pluies. En effet, l’an dernier, les inondations avaient provoqué des pertes importantes : matériel informatique, fournitures scolaires, biens mobiliers emportés par les eaux, sans compter les habitants qui se sont retrouvés sans-abri. Un épisode douloureux qu’ils ont appelé « le déluge de décembre 2023 ».

Si un récemment des sinistrés avait bien été effectué, à ce jour, il n’a pas donné de suite. « Les dossiers que nous avons déposés auprès de la direction du service social sont restés sans réponse. Que devons-nous attendre si un autre déluge venait à frapper ? », s’interroge le porte-parole du collectif des sinistrés oubliés de Tchibanga. Ces familles espèrent que leurs appels seront enfin entendus par les autorités de la Transition, et que des mesures concrètes seront prises pour éviter une nouvelle catastrophe.

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