Sommet de Paris : le ras-le-bol d’Ali Bongo sur le peu de financement
Invité par son homologue français, le Chef de l’État gabonais prend part au sommet de Paris sur le financement de la lutte contre le réchauffement climatique. Las d’être tourné en bourrique, Ali Bongo Ondimba a appelé les décideurs à adopter des mesures fortes visant à soutenir les pays qui sauvent la planète en absorbant des milliard de tonnes de CO2 net.
C’est au Palais de Brongniart, ancienne place boursière de Paris, que les décideurs mondiaux prennent part au Sommet de paris sur le nouveau pacte financier. Désireux de rendre plus performante la lutte contre le dérèglement climatique, les décideurs de la planète planche désormais sur un mécanisme de financement des efforts.
Sommet de Paris: la concrétisation pour les pays protecteurs
Alors que les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre semblent se contenter de belles paroles, Ali Bongo Ondimba plaide pour des actions urgentes. Lesquelles consistent à couvrir le préjudice subi par une frange de la planète dévouée à sa protection. Et ce en vue de matérialiser le « un choc de financement public » initié par le président français Emmanuel Macron.
« Dans mon pays, le Gabon, alors même que d’autres pays polluent l’atmosphère, nous absorbons chaque décennie plus d’un milliard de tonnes de CO2 net. Pendant que d’autres pays déciment leurs forêts pour assurer leur croissance économique immédiate, les forêts gabonaises restent stables, couvrant 88% de notre territoire », a indiqué Ali Bongo Ondimba.
Vers la mise à jour des accords de Bretton Woods
Datés de 1944, les accords de Bretton Woods en 1944 qui ont abouti à la création du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) méritent une cure de jouvence. C’est le postulat d’Emmanuel Macron. Pour le patron de l’Elysée, ces assises doivent aboutir sur la définition en urgence d’une nouvelle architecture financière internationale.
Cette ambition conduirait dès lors à la facilitation des financements pour les pays en développement. Face à la pauvreté, ces États doivent être accompagnés pour atteindre les objectifs fixés. Notamment pour contrôler la déforestation, la sécheresse voire la protection des éléphants qui jouent un rôle clé dans le processus de reboisement. Gageons que la sortie ferme du numéro 1 gabonais sera ouïe dire de tous.