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Sogara : une défaillance des bassins du raffineur à l’origine de la pollution de la mer

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On en sait un peu plus sur l’incident ayant abouti au déversement d’hydrocarbures près des installations de la Société gabonaise de raffinage (Sogara) et du Yard de la société Robert service. Selon des informations relayées par le quotidien L’Union ce jeudi 15 février 2024 l’incident aurait été causé par une défaillance au niveau du bassin de rejet d’eau à la mer. 

Après l’incident survenu en mai 2022 au Terminal du Cap Lopez, un nouvel incident vient une fois de plus de survenir dans ce secteur très sensible. En effet, le lundi 12 février 2024 aux environs de 8 heures, une alerte de pollution a été donnée par des équipes sur le terrain après avoir constaté une défaillance au bassin de rejet d’eau à la mer qui contenait des hydrocarbures en marée basse et qui se sont déversés à la mer. 

Un plan de dépollution déployée par la Sogara

Selon L’Union « la zone polluée s’étendait sur un linéaire de 200 mètres environ et une estimation de moins de 1 m3 d’hydrocarbures déversés ». Un incident qui aurait été vite pris en charge par l’équipe d’intervention dépêchée sur les lieux. « Le plan d’antipollution a été mis à exécution. Ce plan comprend l’obturation de la ligne de rejet vers la mer, la mise en place d’une barrière flottante pour contenir les hydrocarbures dans un périmètre, la mobilisation de tractopelles pour la récupération du sable pollué, la mobilisation d’une main-d’oeuvre pour dépolluer les rochers et les troncs d’arbre qui jonchent la plage », a indiqué le directeur adjoint de la Sogara Landry Ngandji. 

A noter que cet incident qui fort heureusement a été circonscrit a permis de mettre une fois de plus de remettre au goût du jour la problématique l’entretien des installations pétrolières et plus particulièrement de l’unique raffinerie que compte le pays. Une situation qui devrait donc interpeller le gouvernement sur la nécessité de doter cette entreprise d’un plan de réhabilitation conséquent de ses infrastructures.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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