Setrag: deuxième phase de sensibilisation sur les VBG à Booué, Ndjolé et Lastourville
C’est dans le déploiement de sa stratégie d’investissement communautaire (SIC) que la Société d’exploitation du transgabonais (SETRAG) a poursuivi, du 14 au 24 juin dernier, sa campagne de sensibilisation de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) à Booué, Ndjolé et Lastourville. Animés par d’éminents experts de la question de l’Observatoire des droits de la femme et de la parité (ODEFPA), ces échanges ont permis aux participants d’être outillés sur les mécanismes pour s’en prémunir en milieu professionnel.
C’est respectivement à Booué, Ndjolé et Lastourville devant une assistance attentive qu’ont eu lieu les séances de sensibilisation des personnels de la Société d’exploitation du transgabonais mais également des populations vivant sur le long du tronçon ferroviaire. Qualifiée sur les violences basées sur le genre, Aimée Félicitée Essono a fait étalage de son bagage en présentant de manière succincte les aspects de ces violences qui peuvent être de tous ordres. Dans la même veine, Christine Nsa Mbegah, est revenue quant à elle, sur le cadre juridique applicable en cas d’infraction de ce type.
Consciente que ces dénonciations seraient sans impact significatif si les victimes ne pouvaient obtenir réparation, Sandrine Averey née Souah Angha, a présenté les différentes démarches pour une prise en charge opérationnelle et efficiente. Les personnels de la Société d’exploitation du transgabonais en ont profité pour soulever les questions qui les taraudent en lien avec les attitudes à adopter en cas de discriminations ou actes répréhensibles. Ce à quoi les équipes de l’Observatoire des droits de la femme et de la parité, ont pris soin de fournir des réponses.
Inscrite dans l’accord de partenariat entre la Setrag et l’ODEFPA cette campagne vise à « édifier les populations sur les différentes formes de VBG, informer sur la nécessité de dénoncer ces violences néfastes et sensibiliser sur les mécanismes de prise en charge existants mis en place par l’Etat, mettre en place et former les points relais au sein des communautés », a tenu à rappeler l’entreprise citoyenne. L’activité qui va s’achever à Franceville les 27 et 28 juin prochains, concernera toutes les couches sociales mais également les autorités locales à savoir les maires, les présidents des conseils départementaux, les préfets, la chefferie, les communautés culturelles.