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Gabon : Ali Bongo lui-même refuserait de recevoir Patience et Pascaline

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Alors que la toile est en émoi après les allégations fortes et tendancieuses de Marie-Josephine Kama alias Patience Dabany sur une présumée interdiction du Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema de voir son fils, la réalité serait tout autre. Selon une source proche du Chef de l’État déchu, la décision de ne pas rencontrer sa génitrice et Pascaline Mferi Bongo emanerait d’Ali Bongo Ondimba en personne.

Si certains de ses proches sont sortis de leur réserve pour dénoncer une présumée séquestration d’Ali Bongo Ondimba, nos investigations auprès des autorités publiques font état d’une décision personnelle. Toujours mécontent de la mise hors d’état de nuire de son épouse Sylvia Bongo et de son fils Noureddine Bongo Valentin, l’ancien Chef de l’État tiendrait mordicus sur sa volonté de ne pas quitter le pays sans les membres de sa famille nucléaire. Tout en marquant une barrière avec sa famille biologique dont sa mère,  ses frères et sœurs.

Patience Dabany et Pascaline Mferi persona non grata chez Ali Bongo ?

C’est en tout cas la dure réalité à laquelle seraient assujettis les membres du clan Bongo qui tenteraient de rentrer en contact avec Ali Bongo Ondimba. Et ce, de son propre chef. « Ali Bongo Ondimba refuse catégoriquement les visites de sa mère Patience Dabany et de Pascaline. Elles sont déjà venues et elles ont essuyé une fin de non-recevoir », nous confie un proche qui a requis l’anonymat. Alors d’où proviendraient les allégations contenues dans la note vocale devenue virale sur la toile qui porte atteinte à l’intégrité du Chef de l’État ? 

La réponse semble couler de source. Mise à l’écart sans mot d’ordre express de son propre fils, Marie-Joséphine Kama espèrerait certainement présenter un tableau noir de la condition de vie de son fils pour exercer une pression sociale autour du CTRI. Pourtant, bien avant le « Coup de libération » du 30 Août 2023, Ali Bongo Ondimba avait pris ses distances avec sa tendre maman. Pis, les mois post-AVC, ont donné lieu à un scénario des plus pathétiques où la famille Dabany avait supplié Sylvia Bongo Valentin pour rencontrer leur propre fils. Des requêtes restées vaines excepté lors des deuils.

L’ancien chef de l’État tourné vers l’avenir

S’il s’est dit prêt à aider son pays, celui qui aura duré 14 ans au pouvoir, ambitionnerait sérieusement de se reposer. Un havre de paix qui lui serait refusé par sa famille qui constituerait un facteur de pression sur lui au quotidien. Des faits corroborés par les médias internationaux dont Radio France internationale (RFI) qui révélait en début de mois qu’il avait bien échangé avec sa sœur aînée avant de se braquer. Un éloignement que la famille ne semble plus cerner et qu’elle attribue maladroitement au Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema.


Selon des sources proches du clan Bongo « L’armée lui a proposé un exil. Un avion était prêt mais il a refusé. Il avance qu’il ne partira pas sans sa femme et son fils. Il affirme qu’ils n’ont rien fait et qu’il est prêt à prendre ses responsabilités ». Toute chose qui corrobore la version des agents de défense mis à la disposition de l’ancien Chef de l’État du Gabon qui se disent étonnés par les déclarations de Patience Dabany. Laquelle serait venue en personne mais sans retour positif d’Ali Bongo Ondimba avait été priée de rebrousser chemin. Depuis la fabulation s’érige en outil de pression sur le CTRI. Et ce, sans fondement.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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