SEEG : Joël Lehman Sandoungout, nouveau directeur général
Après 4 ans de tumultes internes ponctués par des nominations de 7 directeurs généraux, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) vient d’accueillir son nouveau patron. Il s’agit de Joël Lehman Sandoungout qui avait réussi le pari de sauver les meubles au sein de la Société gabonaise de transports urbains (TransUrb).
Le premier Conseil des ministres a été marqué par plusieurs nominations qui actent la volonté du Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema d’impulser une nouvelle dynamique au sein des entités étatiques. Conscient de la décadence au sommet de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), une restructuration a été proposée puis entérinée par le gouvernement.
Joël Lehman Sandoungout, l’homme de la situation ?
C’est assurément sur ce manager passé par l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) puis la Société gabonaise de transports urbains que le dévolu a été jeté. Profil idoine pour les situations dites compliquées, le financier Joël Lehman Sandoungout incarne le renouveau au sein de cette entreprise publique annoncée en faillite par l’équipe sortante.
Après le récent scandale sur l’acquisition de véhicules automobiles de luxe par le Directeur général par intérim et le Président du Conseil d’administration, il va sans dire que l’heure est au contrôle et à l’optimisation des dépenses. Un chantier qui garantirait des économies conséquentes à la SEEG qui a besoin pour améliorer son offre publique. Laquelle est sujette à toutes les critiques.
Déjà un 8e Directeur général en 4 ans à la SEEG !
S’il ne s’agit que de la première mesure du Comité pour la transition et la restauration des institutions, il est judicieux de préciser que la société d’énergie et d’eau du Gabon connaît une instabilité inouïe depuis le départ de la société française Veolia. Tout est parti de feu Marcellin Massila Akendengue qui a laissé la place à Pierre Lasseni Duboze et Bernard Gervais De Souza.
Il n’en faudra pas plus longtemps pour qu’Alain Patrick Kouma prenne le flambeau pendant 26 mois sans atteindre l’objectif principal recherché à savoir l’eau et l’électricité pour tous. En début 2022, c’est l’expérimenté Gustave Aimé Mayi qui prend les rênes. Le passage sous pavillon du fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS) ne stoppera pas la spirale. Puisque l’éphémère Ousmane Cissé sera remplacé par Sylvère Bithégué.