Santé : l’hygiène des mains, une pratique qui prévient les infections
Les mains sont une passerelle de transmission de micro-organisme d’où la nécessité pour chaque individu de veiller minutieusement à l’hygiène des mains. Pour ce faire, l’organisation mondiale de la santé (OMS), a émis un certain nombre de recommandations à appliquer au quotidien, notamment désinfecter les points de contacts, prévoir un plan de prévention des infections, appliquer les bonnes pratiques d’hygiène entre autres.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) déclare que les bonnes pratiques permettant de ralentir la propagation des infections dont la principale étant le lavage des mains. En effet, l’organisme en charge de la santé indique que certaines bactéries à l’origine de la gastro entérite peuvent être présentes sur les surfaces jusqu’à douze jours d’où la nécessité de sensibiliser sur le lavage fréquent et approprié des mains mais également l’utilisation des désinfectant ( contenant au moins 60% d’alcool ).
L’hygiène des mains indispensable pour tous
Dans le secteur de la Santé, faire la promotion de l’hygiène des mains est d’une importance cruciale en ce sens qu’elle est essentielle dans la prévention des infections associées aux soins et la contamination des patients, de leurs visiteurs et des soignants. Pour ce faire l’OMS rappelle que cette action doit se faire avant de « manger, manipuler des aliments
, soigner une plaie, toucher une personne malade » mais également après avoir « utilisé les toilettes, changé une couche ou aidé un enfant à utiliser les toilettes, toussé, éternué ou s’être mouché, touché des animaux, leur nourriture ou leurs déchets. Manipuler des ordures, toucher des surfaces fréquemment utilisées, soigner une plaie ou une personne malade, voire utilisé les transports en commun ».
Il est important de souligner qu’en l’absence de souillure visible, la technique appropriée dans le cadre des indications d’hygiène des mains, reste la désinfection par friction avec un produit hydro-alcoolique. Une méthode qui est apparue depuis les années 1990 et dont l’efficacité a été prouvée notamment en matière de diminution de l’incidence des infections associées aux soins et dans la diminution des infections et colonisations à Staphylococcus aureus, notamment les souches résistantes à la méthicilline.