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Sanctions contre l’incivisme: les populations se paient la tête de Christine Mba Ndutume

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Bien que la qualité des services municipaux et leurs prestataires est très souvent pointée du doigt face à l’état insalubre de certaines villes du Gabon dont Libreville, la capitale, on note que les populations elles-mêmes participent à la dégradation de leur cadre de vie. Dans les quartiers Mindoubé, Chantiers Modernes, Dragages, ou encore Plein-Ciel, les populations cohabitent avec les ordures et déchets divers sans fournir le moindre effort pour assainir leur environnement. Des actes inciviques qui sont désormais passibles d’amendes mais dont les riverains ne semblent pas s’en soucier.

S’il est indéniable que les pouvoirs publics ont une obligation de gestion efficace des ordures ménagères, cette responsabilité doit également interpeller les populations qui doivent garder leur environnement sain. Ainsi, c’est par le biais de l’arrêté N° 0461/PE/CL/SG/DCAJC, datant du lundi 3 octobre 2022 que le maire de Libreville Christine Mba Ndutume a rappelé à l’ordre les habitants de Libreville ou tout autre personne de passage dans la capitale gabonaise quant aux comportements inciviques participant à l’insalubrité du Grand Libreville.

[acl_also_read title=”LIRE AUSSI” text=”Ordures ménagères: 500 à 50 000 FCFA d’amende pour les citoyens inciviques”link=”https://gabonmediatime.com/ordures-menageres-500-a-50-000-fcfa-damende-pour-les-citoyens-inciviques/“]

Une décision qui semble à peine effrayer les riverains de plusieurs quartiers de la capitale, lesquels continuent de jeter les ordures pêle-mêle sans tenir compte des sanctions qui planent sur leurs têtes. En effet, aux quartiers Mindoubé 2, Dragages, ou encore Plein-Ciel, il n’est pas rare de rencontrer des citoyens qui jettent leurs ordures en pleine rue, et hors des heures prévues pour cette tâche. Des actes aux antipodes des politiques publiques concernant la propreté de la ville.

L’incivisme des populations constitue l’une des causes d’insalubrité au Gabon, c’est un fait. Seulement, il faut rappeler que selon l’arrêté N° 0461/PE/CL/SG/DCAJC, datant du lundi 3 octobre 2022 « Tout contrevenant aux règles de conditionnement, de conservation et de dépôt des déchets ménagers, fixées par les articles 5, 6 et 7, sera puni, soit d’une amende allant de cinq cent (500) à cinquante mille (50 000) francs CFA. Tout auteur d’une contravention relative au dépôt des déchets dans les bacs ou bennes ou Points d’Apport Volontaires, en dehors des heures réglementaires visées à l’article 8 ci-dessus, est passible d’une amende de cinq cents (500) à cinquante mille (50 000) francs CFA ». 

Véritable épine sous le pied du gouvernement, la problématique des insuffisances observées dans la lutte contre l’insalubrité a déjà fait l’objet de nombreuses séances de travail. Christine Mba Ndutume devrait songer à envoyer des équipes sur le terrain pour l’application de la phase répressive. Pour l’heure, les populations semblent se payer la tête de l’édile de Libreville.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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