Sahara Marocain : le Gabon réitère son soutien au royaume chérifien
Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération sous-régionale et des gabonais de l’Etranger, Régis Onanga Ndiaye a rencontré ce 05 février son homologue Marocain, Nasser Bourita, en marge de la Conférence ministérielle de haut niveau sur les pays à revenu intermédiaire qui se tient du 05 au 06 février à Rabat au Maroc. Occasion pour le chef de la diplomatie gabonaise de réaffirmer la position historique du Gabon sur la question du Sahara marocain.
Les liens de coopération et d’amitié entre le Royaume chérifien et la République gabonaise se renforcent en dépit de la chute du régime d’Ali Bongo. Un renforcement qui passe notamment par un soutien réciproque sur des questions d’intérêts nationaux, et régionaux. A ce propos, le Gabon a réaffirmé son soutien inconditionnel au Maroc sur le conflit territorial qui oppose ce pays au Front polisario, soutenu par l’Algérie.
Onanga Ndiaye défend un soutien inconditionnel au Maroc sur le Sahara Occidental
Lors de leurs échanges, Régis Onanga Ndiaye et Nasser Bourita ont abordé entre autres, la transition au Gabon et le conflit au Sahara. Sur le premier point, le diplomate gabonais a remercié son homologue pour le soutien du Maroc, dans le cadre de la présidence marocaine du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine.
Abordant la question du Sahara Marocain, le ministre gabonais des Affaires étrangères a sans ambiguité aucune, réaffirmé la position du Gabon. « Je tiens à réaffirmer que le Maroc reste un partenaire privilégié du Gabon, et dans ce cadre le Royaume du Maroc bénéficiera toujours du soutien inconditionnel et constant de mon pays sur la question de la marocanité du Sahara », a déclaré Régis Onanga Ndiaye, cité par le confrère marocain, Medi1 News. Une position qui selon le diplomate « est claire et ne souffre d’aucun doute ».
Rappelons que dans le cadre de ce différend territorial qui oppose le Maroc à l’Algérie, le Gabon a réitéré sa position en octobre 2023 à New-York, dans le cadre de la 4ème Commission de l’assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies. A ce jour, l’Organisation des Nations Unies n’a pas défini le statut final de ce territoire.