Russie : François Ndjelassili, un étudiant gabonais, poignardé à mort dans un burger king
C’est l’effroyable information fournie par notre confrère russe E1.RU le vendredi 18 août dernier. Partie se restaurer dans un Burger King à Ekaterinbourg, une bande d’amis d’origine africaine aurait été prise en grippe verbale par des sujets blancs. Dans la foulée, François Ndjelassili aurait reçu plusieurs coups de couteau sous l’aisselle gauche. Il succombera de ses blessures.
Étudiant à Ekaterinbourg, le Gabonais François Ndjelassili est passé de vie à trépas dans la journée du 18 août dernier en Russie. Réputé sportif et sociable, le jeune homme âgé de 32 ans aurait été la cible d’un groupe de personnes mal intentionnées. Et ce, alors qu’il partageait un instant complice avec ses amis de longues dates dans un fast food Burger King.
Un noir tué pour sa couleur de peau foncée ?
C’est ce qu’affirme la presse russe en l’occurrence le media en ligne E1.RU. Relatant les faits sur la base des dépositions des témoins, notre confrère indique que « comme ses amis l’ont dit, deux bovins sont arrivés, ils ont dit : “Oh, regarde, nègre, viens sur son chirkan” – et l’ont frappé avec un couteau ». Très agile de par son appétence pour le sport, François Djelassili aurait résisté aux attaques.
Une opposition qui n’était pas du goût de ses agresseurs qui auraient souhaité tomber sur un molosse. Dans un accès de colère, « il a été poignardé à l’aisselle, et il y avait une artère ». Une arme blanche sortie certainement d’une poche qui témoigne de la préméditation des présumés meurtriers. Quand l’ambulance est arrivée, le diplômé de l’UrFU, était encore en vie. [Vidéo].
Encore un étudiant gabonais tué à l’étranger
Une énième affaire de meurtre, voire d’assassinat sur un étudiant gabonais. Après l’affaire Dina qui demeure non élucidée, l’assassinat de Ketch Oboro et les agressions tous azimuts, l’État gabonais est appelé à s’investir davantage sur ces cas qui occasionnent des familles éplorées. Ces Gabonais bien que vivant à l’étranger devraient être protégés au même titre que ceux sur le territoire.
Quitte à exiger des enquêtes sérieuses. Et ce, afin d’éviter que des actes similaires se répètent. Car, l’exode pour cause d’études ne s’arrêtera que lorsque le pays jouira des structures universitaires de pointe. Loin de l’UOB, l’USS et l’USTM qui ne semblent plus qu’être des spectres. À l’heure où nous couchons ces lignes, les agresseurs sont introuvables. « La police et la commission d’enquête refusent de commenter le meurtre », précise E1.RU.