Ressources naturelles : le gouvernement initie une cartographie stratégique pour booster le PIB

Sous la houlette du président Brice Clotaire Oligui Nguema, l’exécutif a engagé une réflexion d’envergure sur la valorisation des ressources naturelles gabonaises. Objectif : établir une cartographie précise, évaluer leur potentiel économique et les transformer en leviers de croissance durable.
Ce mardi 3 juin 2025, une importante séance de travail s’est tenue à Libreville autour du Vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier. Elle a réuni les ministres sectoriels clés — Eaux et Forêts, Environnement, Mer, Pêche, Mines et Pétrole — pour élaborer une méthodologie commune visant à quantifier, cartographier et maximiser la valeur économique des ressources naturelles du pays.
« Il est important de faire toute la cartographie de nos ressources naturelles, les évaluer, produire de la richesse pour que notre pays puisse aller de l’avant », a insisté Laurence Ndong, ministre de la Mer et porte-parole du gouvernement. Une déclaration qui donne le ton d’un chantier stratégique structurant.
Une stratégie de contribution au PIB par filière
Il est désormais demandé à chaque ministre de produire dans un délai de trois semaines une méthodologie d’évaluation sectorielle, intégrant une estimation chiffrée de la contribution potentielle de chaque filière au Produit Intérieur Brut (PIB) national. Les secteurs prioritaires identifiés pour cette première phase sont ceux de la pêche et de la forêt.
« Chaque ministre doit apporter l’évaluation des ressources dont il a la responsabilité et en faire une estimation du potentiel pour les dix ou vingt prochaines années », a rappelé un membre du gouvernement. Les travaux seront encadrés techniquement par les agents du ministère de la Planification et de la Prospective afin d’assurer la cohérence des projections.
Vers une transformation locale et une création d’emplois
En ligne de mire, une vision claire : faire des ressources naturelles gabonaises — qu’elles soient forestières, minières ou halieutiques — un moteur de croissance inclusive. La transformation locale du bois, et prochainement celle du manganèse, s’inscrivent dans cette logique de création de valeur ajoutée et d’emplois durables.
La réunion stratégique présidée par Alexandre Barro Chambrier à son cabinet de travail constitue une étape décisive dans l’architecture d’une économie plus souveraine et mieux structurée. Le cap est donné : exploiter intelligemment, transformer localement et investir pour les générations futures.
GMT TV