Reprise du National foot conditionnée par la vaccination: rétropédalage des acteurs ?
Annoncée pour le mois d’octobre 2021, la reprise des championnats nationaux de première et deuxième divisions se fait toujours attendre. Au grand dam des footballeurs et autres encadreurs dont la vie a basculé dans la précarité depuis près de deux ans, cette reprise conditionnée par la vaccination de l’ensemble des joueurs notamment, semble aujourd’hui compromise. La faute, selon des sources proches du ministère, à un « retournement de veste des acteurs du National foot », qui pourtant « étaient tous d’accord ».
Prévue pour le 23 octobre dernier, la reprise du National foot 1 et 2 annoncée au terme des assises de mai dernier consacrées au championnat national n’a toujours pas eu lieu. En dépit de l’urgence de relancer les hostilités pour préparer au mieux, d’une part la Coupe d’Afrique des nations qui arrive à grand pas et d’autre part le retour des clubs nationaux aux compétitions continentales, cette reprise peine à se dessiner. Une situation liée à une lenteur dans le processus de vaccination.
En effet, engagé à aller au bout de cette vaccination présentée au terme des échanges de juillet dernier, comme la « condition » pour accélérer le processus de reprise, les parties prenantes semblent être aujourd’hui dans un statu quo. Un immobilisme qui, selon des sources proches de la tutelle, trouverait principalement son origine dans le « retournement de veste des acteurs du National foot », qui pourtant « étaient tous d’accord ».
Créant un climat encore plus délétère entre les acteurs du sport roi avec notamment l’association nationale des footballeurs professionnels du Gabon (Anfpg) qui à travers un courrier daté du 29 octobre dernier et adressée au ministre des Sports, Franck Nguema, a « demandé la conduite à tenir pour sortir de cette léthargie », la fédération et la ligue nationale. Cette situation devrait compliquer un peu plus une équation, qui semble depuis un peu moins de deux ans, insolvable.
Gageons qu’au final, « toutes les parties prenantes puissent trouver leur compte dans le développement de ce championnat (…) en mettant un peu d’eau dans leur vin » comme souhaité par la tutelle. Un impératif pour les membres de l’Anfpg, qui sont « sans emploi et donc sans rémunération depuis près de deux ans » comme l’a d’ailleurs rappelé Rémy Ebanega à travers son courrier.