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QS World University 2024 : aucune université gabonaise sur 1500 établissements !

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Rendu public en juin de cette année 2024, le classement QS World University 2024, liste 1500 établissements d’enseignement supérieur d’Afrique et d’ailleurs. Sans surprise, aucune université gabonaise n’y apparaît. Ce constat est alarmant, surtout lorsque l’on observe que les premières places sur le continent africain sont occupées par des universités sud-africaines.

Les universités gabonaises ne figurent pas dans les récents classements des meilleures institutions académiques, tant au niveau africain que mondial. Sur le continent noir d’ailleurs c’est l’Université du Cap qui truste en tête suivie de celles de Witwatersrand et de Stellenbosch. Ce ranking QS World University 2024, prend en compte des critères tels que la réputation académique, l’employabilité des diplômés, le ratio étudiants-professeurs et les publications scientifiques.

Le Gabon encore inexistant en Afrique francophone !

À la lueur de ce classement prestigieux, il est à constater un grand écart entre les universités gabonaises et celles d’autres pays africains. Bien que francophone, l’Université Cheikh Anta Diop du Sénégal arrive à la 27e position. Que dire de notre voisin la République démocratique du Congo (RDC) qui place l’Université de Kinshasa. Cette situation soulève des questions sur l’efficacité de nos systèmes d’enseignement supérieur dans notre pays. 

Alma mater des universités au Gabon, l’Université Omar Bongo (UOB) à la situation juridique toujours floue, ne tire pas son épingle du jeu. Même scénario pour l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) qui était censée former des élites dans les domaines spécifiques de sciences. Seulement, les conditions d’apprentissage ont découragé plus d’un qui ont migré vers d’autres pays africains.

Il va sans dire que nos universités publiques et même privées ne parviennent pas à s’imposer sur la scène internationale. La nécessité d’une réforme est donc urgente pour le Pr. Hervé Ndoume Essingone et l’ensemble de l’appareil gouvernemental qui entend s’appuyer sur une élite prête à relever les défis d’aujourd’hui et de demain. Il paraît donc crucial de reconsidérer nos méthodes d’enseignement, d’améliorer les infrastructures et de promouvoir la recherche pour inverser cette tendance.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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