Présidentielle 2023 : le FDR dit niet à la déclaration de biens
Décidément, l’obligation désormais faite aux candidats à l’élection présidentielle et aux législatives de produire un récépissé de déclaration des biens en cours de validité délivré par de la Commission nationale de la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI) n’est pas du goût de certains acteurs politiques. C’est le cas du Forum pour la défense de la République (FDR) qui a appelé le chef de l’État Ali Bongo Ondimba a annulé cette disposition.
En effet, c’est en marge d’une causerie organisée au quartier Bel-Air dans le 1er arrondissement de Libreville le 14 mai dernier que le président de cette formation politique, Joachim Mbatchi Mombo a tenu à donner sa position sur les dispositions de l’article 8 de la loi 041/2020 du 22 mars 2021 qui fait obligation à chaque candidat de « verser au dossier de sa candidature le récépissé de déclaration des biens en cours de validité ».
Pour cette formation politique de l’opposition, cette décision du ministère de l’Intérieur est « inique, injuste et injustifiée ». « Je voulais en appeler ici et maintenant à l’arbitrage du président de la république Ali Bongo Ondimba. Pour que cette disposition soit purement et simplement écartée du dispositif électoral de notre pays », a-t-il martelé.
Il faut dire que la réaction du Forum pour la défense de la République n’est pas le premier du genre. En effet, s’agissant de la déclaration de biens, le président du Parti social démocrate (PSD) Pierre Clavier Maganga Moussavou, tout en se targuant d’être toujours l’un dès premiers à faire sa déclaration de biens, a souhaité que les autorités aillent plus loin. « Ça ne suffit pas de faire une déclaration de biens. Il faut aussi justifier lesdits biens », avait-il indiqué.