Précarité menstruelle: Où en est-on avec la banque de serviettes hygiéniques?
Annoncée en grande pompe le mardi 4 janvier 2022 par le gouvernement via son ministre des Affaires sociales Prisca Koho Nlend, le projet de mise en place de banque de serviettes hygiéniques au sein des établissements scolaires semble relégué aux calendes grecques. À telle enseigne qu’un an après, la précarité menstruelle est plus accrue.
C’est en marge d’une visite effectuée le mardi 04 janvier 2022 au sein de la société des Ouates du Gabon (SATOGA) que le ministre des Affaires sociales et des Droits de la Femmes, Prisca Koho Nlend avait annoncé l’érection de banques à serviettes hygiéniques dans les établissements scolaires du pays. Ledit partenariat visait entre autres, l’éradication de la précarité menstruelle chez les jeunes filles.
Pourtant, les futures bénéficiaires ont eu le temps de se réveiller de ce fabuleux rêve qui leur était vendu par le membre du gouvernement. Et pour cause, aucune action dans ce sens n’a été menée. Excepté quelques gestes spontanés à l’initiative des particuliers dans les lycées et collèges du Grand Libreville, l’annonce s’est révélée être une énième poudre de perlimpinpin.
Abandonnées à leur triste sort, les jeunes filles exposées à ce fléau continental ne peuvent que s’en remettre aux plateformes associatives tel Gêna qui organise depuis les 72 heures des menstrues en Afrique. Une initiative qui vise à venir en aide, à soutenir les femmes, les adolescentes et les jeunes filles défavorisées en milieux urbain et rural. Pour l’heure, la précarité menstruelle est le cadet des soucis du Dr. Guy Patrick Obiang Ndong.
