Port-Gentil : une rentrée incertaine pour le CMFEP de Ntchengue
Si lors de sa visite d’inspection de l’état d’avancement des travaux du Centre multisectoriel de formation et d’enseignement professionnel (CMFEP) de Ntchengue, la ministre de la Formation professionnelle, Camélia Ntoutoume Leclercq s’était voulue rassurante sur la rentrée des classes au sein de cet établissement, la réalité pourrait être tout autre. En effet, au regard des retards qu’accuse le chantier, la date de rentrée reste incertaine.
Le chômage au Gabon touche principalement la jeunesse. Pour pallier cette difficulté, l’Etat gabonais a financé la construction de centres de formation professionnelle. Censé offrir aux Gabonais une formation en adéquation avec les réalités du marché de l’emploi, le centre de Ntchengue n’a toujours pas ouvert ses portes et ce, faute de commodités de base.
L’absence de commodités à l’origine de la rentrée tardive
Renforcer les capacités d’employabilité des jeunes. Tel était l’un des objectifs de l’ancien régime, qui s’est matérialisé par la construction des centres d’enseignement professionnel. Bien que le CMFEP de Mvengue rencontre déjà quelques difficultés, il a accueilli sa première cuvée en janvier 2022, tandis que celui de Ntchengue n’est pas encore habilité à recevoir la sienne.
L’établissement rencontre quelques difficultés en matière de commodités. Il s’agit notamment d’absence d’eau et d’électricité. « Les cours n’ont pas encore débuté parce qu’il faut que les stagiaires viennent et trouvent toutes les commodités pratiques », a expliqué le ministre chargé de la formation professionnelle. A ce problème s’ajoute celui de l’accès au centre. En effet, la route pour se rendre à ladite structure est en mauvais état.
Ayant sommé l’entreprise chargée du chantier d’accélérer les travaux, Camélia Ntoutoume Leclercq espère que les cours débuteront très prochainement. « Nous mutualisons nos efforts avec le ministère de l’Energie pour trouver des solutions rapides. Il faut que l’année scolaire commence avant janvier 2024 » a-t-elle indiqué. Ce sont donc environ 300 apprenants répartis dans les filières génie mécanique, génie électronique, ingénierie de soudage, froid et climatisation qui ne savent toujours pas quand ils pourront se rendre en cours.