Port-Gentil : un homme tue sa conjointe à coups de latte
Les habitants du quartier Côte d’azur dans le 2ème arrondissement de Port-Gentil ont été témoins d’un drame dans la nuit 30 mars au 1er avril 2024. En effet, selon le récit du site Gabonreview, une compatriote Astrid Abla Nyango, âgée de 37 ans aurait succombé aux coups de son conjoint, le dénommé Jean-Baptiste Moubamba.
C’est le sujet qui alimente les conversations au quartier Côte d’azur situé dans le deuxième arrondissement de Port-gentil. En effet, cette partie de la province de l’Ogooué maritime a été le théâtre d’une tragédie. Un compatriote dénommé Jean-Baptiste Moubamba aurait mis fin à la vie de sa compagne avec des coups violemment infligés sur cette dernière.
Une dispute à l’origine du drame
D’après des sources, un violent différend aurait éclaté entre le couple dans la nuit. Une dispute qui se serait transformée en agression d’une extrême brutalité venant de Jean-Baptiste Moubamba à l’encontre de sa compagne. Malheureusement, les blessures portées sur l’ensemble du corps de la victime l’auraient fait passer de vie à trépas. D’après des témoignages, les hématomes laisseraient penser que la victime aurait été frappée par un objet notamment une latte de bois.
C’est donc le voisinage qui aurait transporté la victime dans un établissement hospitalier où son décès aurait été constaté. Les agents de la police judiciaire auraient directement pris l’affaire en main. Le présumer meurtrier aurait été attrapé à Mandji Ndolu grâce à une coordination efficace entre les parquets de Port-Gentil et Mouila.
Le présumer meurtrier arrêté
Une fois appréhendé, Jean-Baptiste Moubamba aurait été ramené le 2 avril 2024 à Port-Gentil. Afin de répondre de ses actes. Des sources proches du dossier indiquent qu’Astrid Nyango subissait régulièrement les violences de son conjoint. Il faut dire que la défunte aurait même quitté le domicile pour les mêmes raisons par le passé.
L’enquête, ouverte par le parquet de Port-Gentil, se poursuit afin de faire toute la lumière sur ce drame. Mais surtout déterminer les circonstances exactes du décès. C’est donc là une nouvelle affaire qui vient mettre au goût du jour la question des violences basées sur le genre dans notre pays.