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Port-Gentil : nouvelle montée au créneau des déflatés de Top Bendje

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Les anciens employés de la Radio-télévision Top Bendjé sont montés au créneau à Port-Gentil. Ces derniers réclament le règlement de plusieurs mois d’arriérés de salaire à l’ancien président du Conseil national de la démocratie (CND), Me Séraphin Ndaot Rembogo, plongé dans un mutisme depuis maintenant 3 ans.

Depuis la fermeture de Top Bendjé, les anciens employés se battent pour obtenir le paiement de leurs arriérés de salaire. Beaucoup d’entre eux se trouvent dans des situations financières critiques, incapables de subvenir à leurs besoins quotidiens et ceux de leurs familles. Malgré de nombreuses tentatives de négociation et des appels à l’aide notamment auprès de l’Inspection du travail, leurs demandes sont restées sans réponse satisfaisante.

Séraphin Ndaot toujours terré dans son silence

Face à l’indifférence de leurs interlocuteurs, les anciens employés ont décidé de monter une nouvelle fois au créneau. Ils espèrent ainsi attirer l’attention des autorités locales et nationales, ainsi que de l’opinion publique, pour obtenir justice. Les grévistes pointent directement du doigt Me Séraphin Ndaot Rembogo, ancien président du CND et propriétaire de Top Bendjé. Ils l’accusent de ne pas honorer ses engagements financiers envers ses anciens employés.

Cela fait trois ans que ces anciens employés réclament leurs droits, qu’ils expriment leur incompréhension et leur frustration. « Voilà 3 ans que nous réclamons nos droits. Nous vous avons fait quoi Me Séraphin Ndaot Rembogo ? Nous vous avons fait quoi pour mériter ça ? », s’est interrogée Suzie Imandza Migueli, l’ex-rédactrice en chef de Top Bendjé et porte-parole des déflatés.


Ne demandant que leurs droits légaux, ces employés sont à la fois surpris et déçus de voir un avocat bafouer les droits des travailleurs. « Quelqu’un qui se dit avocat n’a même pas pu nous remettre un simple certificat de travail, c’est décevant. Il fait croire à certains qu’on a été payés, mais rien. On a des enfants à l’école, des loyers à payer et notre santé et nourriture à assurer mais jusqu’à présent on n’a rien reçu », s’est insurgée la porte-parole de ces déflatés. Désireux de retrouver sa dignité, le groupe soutenu par le Copil citoyen a lancé un cri d’alarme aux autorités de la Transition, en particulier à la ministre de la Communication, Laurence Ndong.

Geneviève Dewuno Edou

Diplômée en journalisme,je suis chargée des rubriques Santé en plus d’être l’une des voix derrière de nombreux reportages de GMTtv. L'écriture, la pose de voix, la présentation du Journal télévisé sont les principales tâches que j’exécute et pour lesquelles je mets mes capacités au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time.

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