Port-Gentil : maltraitée par sa famille, une jeune fille se donne la mort
						C’est un fait divers qui a profondément bouleversé les habitants du quartier Itonda, dans le 3eme arrondissement de Port-Gentil. Selon un article d’Ogooué Maritime Infos (OMI) publié ce lundi 3 novembre 2025, une jeune fille âgée de 18 ans, décrite comme brillante et studieuse, aurait mis fin à ses jours après plusieurs années de maltraitance familiale. Un drame qui relance une fois de plus le débat sur la protection des enfants au sein même du cadre familial.
La capitale économique du Gabon n’en est malheureusement pas à son premier fait du genre. Il y a environ trois semaines, cette jeune fille, victime de violences physiques et psychologiques de la part de son père, aurait succombé à la pression. L’homme, identifié comme un ressortissant malien, l’accusait régulièrement de vol et lui aurait refusé de poursuivre ses études, alors même qu’elle avait obtenu son baccalauréat en 2023. Selon le média, son entourage la décrivait comme une élève exemplaire, discrète et respectueuse.
Le suicide, ultime échappatoire
Excédée par les humiliations publiques et les coups de son père, la jeune fille aurait décidé de mettre un terme à sa souffrance. D’après la version relayée par OMI, le jour du drame, sa petite sœur l’aurait surprise en train de verser une substance suspecte dans un verre. Interrogée sur son geste, elle serait restée silencieuse, les yeux remplis de larmes. Malgré l’alerte donnée par la cadette auprès des femmes de leur père, il était déjà trop tard : la jeune fille avait avalé le poison.
Transportée d’urgence à l’hôpital, elle n’a malheureusement pas survécu. Son décès a immédiatement conduit à l’interpellation du père pour les besoins de l’enquête. Ce dernier aurait déclaré que sa fille lui aurait volé une somme de 600 000 F CFA pour entretenir son petit ami, une version que les habitants du quartier jugent invraisemblable, évoquant une manœuvre de justification.
Une lettre d’adieu mystérieuse
Toujours selon les informations recueillies par OMI, la défunte aurait laissé une lettre dans laquelle elle expliquerait son geste. Toutefois, le contenu de ce courrier n’a pas encore été rendu public, et nul ne sait s’il a été effectivement transmis aux autorités. Ce drame vient rappeler, une fois encore, la nécessité d’une vigilance accrue face aux violences intrafamiliales. Car derrière les murs de certaines maisons, le silence tue plus que les cris.
				









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