Port-Gentil : les petits métiers, une voie de réinsertion pour les détenus
Les détenus de la prison de Port-Gentil, dans la province de l’Ogooué-Maritime, ont décidé de se tourner vers l’avenir et d’apprendre de petits métiers afin d’espérer avoir une chance de se réinsérer dans la société, selon une publication de notre confrère de Gabonactu. Pour ces derniers, qui sont notamment des mineurs, c’est une façon de se donner une autre chance de ranger dans une vie loin des forces de l’ordre.
Coiffure, couture, manucure, tels sont les métiers vers lesquels les jeunes détenus de la maison d’arrêt de Port-Gentil, se sont tournés. Au sein de la prison, un espace spécialisé a été mis à leur disposition. Ils y bénéficient de divers apprentissages allant de la manipulation de paire de ciseaux sur un homme à la réalisation d’ourlets et l’application de vernis. Des cours qui leur sont dispensés par des professionnels et bénévoles pour garantir leur formation.
Il vaut mieux tard que jamais !
« Leur fournir une qualification professionnelle revient à leur redonner la capacité de se projeter dans l’avenir, de restaurer la confiance en eux pour qu’ils s’intègrent dans une activité économique dès leur sortie », explique un agent du service social à Gabonactu. Il faut dire que cette formation s’inscrit dans le cadre d’un programme global de réhabilitation. A terme, ce programme permettrait à ces jeunes détenus de restaurer leur identité et de changer les regards posés sur eux à cause de leur conflit avec la loi.
Pensé pour revoir à la baisse les risques de récidives après la remise en liberté de ces hommes et femmes, ce programme de réinsertion sociale semble avoir déjà semé une graine de rédemption chez certains. Pour les accompagner dans cette démarche, l’administration entend leur donner le soutien logistique et financier nécessaire pour se lancer et ne plus se retrouver dans les mêmes travers.
Mais derrière ces efforts des détenus et des agents pénitentiaires pour donner la chance à tous de se refaire une vie meilleure, des défis persistent précise le confrère. En effet, un matériel de formation insuffisant, et des ressources financières stables ne peuvent garantir, difficile d’offrir des formations à tous. Malgré cela, les pensionnaires de la maison d’arrêt de Port-Gentil espèrent pouvoir redevenir les maîtres de la vie dans la droiture.








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