Port-Gentil : désabusés, les ex employés de GSS en appel au CTRI
Près de 8 ans après avoir été remerciés par leur anciens employeurs, les ex-employés de la société Global Sourcing and Supply Gabon (GSS) n’ont toujours pas obtenu gain de cause et réparation. C’est dans cette optique que ces derniers se sont réunis récemment afin de demander de l’aide au Comité pour la transition et la restauration des Institutions (CRTI). Une action qui a pour objectif de recevoir le paiement de leurs droits légaux.
Las d’être clochardisés et d’être tourné en bourrique, les anciens agents de la société Global Sourcing and Supply Gabon (GSS) sont de nouveau montés au créneau. Il s’agissait pour ces pères et mères de famille de clamer justice et dignité. Ce énième mouvement d’humeur est le fruit de près huit ans d’attente du paiement de leurs droits légaux. C’est donc une action qui vise à exprimer un ral bol. Une situation qui plonge ces familles dans une paupérisation sans fin.
CTRI invité à agir
D’après le porte parole Jean Stéphane Aboughé « Nous sommes les anciens employés de GSS et nous sommes là pour la réclamation de nos droits. Ça fait six ans qu’on a été licenciés sans raison, nous courons derrière les autorités, derrière tout le monde, et on n’a pas gain de cause » a-t-il déclaré. Il s’agit ici de plus de 400 personnes qui ont été remerciés en mars 2018 pour motif économique par les dirigeants de l’entreprise spécialisée dans le catering On et Off-shore dont la restauration collective publique et privée, les services aux entreprises et la gestion de base vie.
Pour ces derniers, le liquidateur commis par les responsables de l’entreprise pour le paiement des droits légaux Hughes Ngaguila, n’avait versé la totalité. Celui-ci n’avait payé que 30% des dépenses liées aux déflatés. Près de huit ans plus tard, ils sont toujours en attente de leurs droits sociaux.
« Ce sont des pères et mères de famille qui ont travaillé pendant 10, 15, 20 ans et jusqu’à aujourd’hui nos droits ont été bafoués. On constate que les autorités compétentes nous abandonnent à notre triste sort ». Alors que ces pères et mères de famille doivent recevoir 1 500 000 000 FCFA de leurs anciens dirigeants via le cabinet Fiduge. Afin de mettre fin à ce conflit social. Un des employés a d’ailleurs révélé que les responsables de l’entreprise et meme du liquidateur. « Des responsables de l’entreprise et le liquidateur qui a été envoyé ont disparu dans la nature, depuis ils nous baladent. Le liquidateur a vendu les actifs de la direction et les moyens il les a géré comme il a voulu, et nous sommes là comme ça à mendier », a-t-il indiqué. Ces derniers invitent donc le CTRI à se pencher sur leur situation qui n’a que trop duré. Espérons que ce cri d’alarme ait l’effet escompté.