PNLP: vers une amélioration de la stratégie de communication
Les équipes du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) ont échangé ce jeudi 25 août 2021, avec les hommes et femmes de la presse. Objectif, discuter des contours de l’élaboration d’un plan de communication efficace conformément aux objectifs fixés par le Plan Stratégique National (PSN) 2022-2026 pour la lutte contre le paludisme. Un plan de communication qui devra tenir compte des outils stratégiques permettant d’influencer de manière positive les comportements d’un plus large public.
Une dizaine d’agents de médias traditionnels, audiovisuels, radios et de la presse numérique ont répondu à l’appel du Programme national de lutte contre le paludisme. En toile de fond de cette rencontre, le projet d’élaboration d’un plan stratégique de communication efficace pour lutter contre le paludisme au Gabon. Pour des besoins de technicité, il était question d’échanger sur les approches, les canaux, les outils, voire les supports qui sont communément utilisés par les organes de presse pour atteindre les audiences cibles.
Le Gabon veut en effet réduire le taux de morbidité et de mortalité palustre. Ce plan de communication, le premier du genre dans le pays, devrait pouvoir orienter les autorités sanitaires vers des initiatives plus dynamiques. Lesquelles devraient pouvoir, à terme, influencer de manière positive les attitudes et les comportements des populations. Il faut dire que l’objectif spécifique poursuivi par ledit plan de communication est « d’amener au moins 80% de la population à s’approprier les interventions efficaces de lutte contre le paludisme », a expliqué un agent de communication du PNLP, Madame Doîna Andrée Nancy Embinga.
Dans une autre mesure, selon les préconisations du PNLP, le présent plan de communication devrait servir de plaidoyer auprès des bailleurs de fonds. Ces derniers ont été sollicités pour fournir des ressources nécessaires favorables aux mesures de prévention, de traitement et de contrôle du paludisme au Gabon. Rappelons que le nombre de décès imputables au paludisme en 2019 est de 591, selon le rapport de l’OMS publié fin 2020. Une donnée qui n’augure aucune amélioration si l’on considère les révélations du Dr. Safiou Abdou Razack: « la covid-19 a aggravé la mortalité due au paludisme ».