PISCCA : 30 jeunes détenus de Port-Gentil en formation
C’est dans le cadre des Projets innovants des sociétés civiles et coalitions d’acteurs (Piscca) que l’ONG SIFOS a lancé, le vendredi 7 juillet dernier, un programme de formation à l’endroit de 30 jeunes détenus de la prison centrale du Château de Port-Gentil. Objectif, faciliter la réinsertion de ces derniers dans la société après avoir purgé leur peine.
C’est dans le cadre du projet Piscca N⁰ EJ23-013142, que cette formation à l’endroit de 30 jeunes détenus, a été lancée. Une formation qui concernera plusieurs métiers tels que le froid, la mécanique, la climatisation automobile, l’esthétique, la coiffure et bien d’autres. Une aubaine pour ces jeunes détenus au sortir de la prison pourront sans aucun doute se réinsérer facilement en développement des activités génératrices de revenus.
Une formation pour lutter contre la délinquance
Organisé en collaboration avec l’Institut de formation professionnelle de Port-Gentil (IFPP), ce programme vise à favoriser la réinsertion des femmes et des jeunes en conflit avec la loi. Il s’agit de doter ces derniers des compétences professionnelles pour simplifier leur réinsertion.
Lors de son intervention, la responsable de SIFOS, Chantal Sagbo Sasse a dit compter « sur les experts de l’IFPP avec qui un contrat a été signé pour garantir que les bénéficiaires seront outillés dans le temps ». Il faut souligner qu’en dehors des détenus, dix agents de la prison seront formés pour la pérennisation des formations aussi pour la restitution à d’autres personnes incarcérées.
Le directeur de la prison centrale de Port-Gentil, le Commandant Jean-Jacques Ona Mbengha a pour sa part salué cette initiative. « Je vois revenir ici des personnes ayant passé 13, 14 et même 15 ans, après seulement avoir fait deux ou trois mois libres. Et, ce, pour les mêmes motifs. Cette formation, permettra qu’ils soient autonomisés pour qu’ils ne reviennent plus ici », a-t-il indiqué.
Cette action intervient quelques mois après celle effectuée à la prison centrale de Libreville. Des détenus bénéficient également d’une formation dans divers métiers. Gageons que ce programme ait l’effet escompté.