PDG : Bilie-By-Nze, Biyoghe Mba, Angélique Ngoma et les cadres frappés d’inéligibilité pour 3 ans
Si à l’annonce de la recommandation portant sur la suspension du Parti démocratique gabonais (PDG), l’opinion se questionnait sur les personnalités qui devaient subir la mesure portant inéligibilité de ses hauts cadres, la cérémonie de clôture du Dialogue national inclusif qui s’est tenu ce mardi 30 avril 2024 a permis d’y voir un peu plus clair. Ainsi, ce sont l’ensemble des membres des organes décisionnels de cette formation politique qui devraient être frappés par cette mesure d’inéligibilité.
C’est par la voix de son rapporteur Murielle Minkoue épouse Mintsa que le Bureau du Dialogue national inclusif qui s’est clos ce 30 avril 2024 a décliné les principales recommandations issues de ces assises. À cet effet, elle a apporté plus de précisions sur la recommandation portant sur l’avenir de l’ancien parti au pouvoir qui, pour de nombreux citoyens, devait faire l’objet d’un traitement sévère après sa gestion jugé chaotique du Gabon pendant plus de 50 ans.
La fin du PDG et de ses alliés !
Si l’on savait déjà que cette formation politique et ses alliés de 2016 à 2023 feront l’objet d’une suspension pour une période de 3 ans, la question de l’inéligibilité de ses hauts cadres a été clairement explicité lors de la cérémonie de clôture du Dialogue national inclusif. « Frapper d’inéligibilité les anciens et actuels du Parti démocratique gabonais notamment le président du parti, secrétariat exécutif, Bureau politique, Comité permanent, conseiller du distingué camarade, conseil consultatif des sages et des partis alliés de 2016 à 2023 aux prochaines élections », a indiqué Murielle Minkoue épouse Mintsa. Une mesure qui dès lors devrait etre appliquer à l’encontre de plusieurs tenors de cette formation à l’instar d’Angelique Ngome, Paul Biyoghe Mba, Alain Claude Bilie-By-Nze, Jeannot Kalima ou encore Luc Oyoubi.
Autre recommandation pour le moins fort et qui devrait satisfaire les Gabonais, l’ouverture d’enquête contre les anciens et actuels dirigeants du Parti de masse ainsi que les cadres de cette formation politique et les poursuivre le cas échéant. Toutefois, si cette annonce a été bien accueillie au sein de l’opinion nationale, certains acteurs politiques à l’instar de Pierre Claver Maganga Moussavou ou encore Jean Gaspard Ntoutoume Ayi ont jugé inappropriée cette mesure, car allant à l’encontre des principes démocratiques.