Oyem : une femme brûle sa belle-sœur à coup d’eau bouillante
C’est le lundi 25 mars 2024 que Sophie Oyane âgée de 54 ans aurait été placée à la maison d’arrêt d’Oyem, chef-lieu du Woleu-Ntem. Selon les faits rapportés par L’Union, cette compatriote aurait brûlé la petite amie de son frère à l’aide de l’eau bouillante au quartier Ewormekok dans le 2ème arrondissement de la capitale provinciale.
Dans notre société, les relations entre belles-soeurs n’ont pas toujours été très cordiales. Si dans certains cas les protagonistes essaient de maintenir des liens d’amitiés et fraternels, pour d’autres cela s’avère être une tâche difficile. C’est assurément le problème que rencontrait Raissa Nfono avec sa belle sœur Sophie Oyane qui au lendemain d’une dispute aurait ébouillanté le thorax et le dos de cette dernière.
Une bagarre à l’origine du drame
Les faits se seraient déroulés le 22 mars à Ewormekok dans le 2ème arrondissement d’Oyem lorsqu’une dispute aurait éclaté entre les deux belles-soeurs. Si l’origine de la dispute nous est inconnue, il faut dire que Sophie Oyane et Raissa Nfono se seraient échangé des coups, des injures et même des menaces. Faisant au passage des dégâts matériels. Face à cette tension, le petit ami de la victime serait intervenu et aurait séparé les deux femmes.
Seulement pour Sophie Oyane les choses n’auraient pas dû se terminer de cette façon. Le lendemain de l’interaction Sophie Oyane serait allée trouver son frère et sa belle-sœur dans leur chambre. Une fois que le frère aurait ouvert la porte, cette dernière lui aurait poussé et aurait versé de l’eau bouillante sur Raissa Nfono avant de prendre la fuite. La victime brûlée à hauteur du thorax du cou et dos aurait été conduite d’urgence au centre hospitalier régional d’Oyem.
C’est donc aux environs de 9 heures sur instruction du procureur que la brigade anticriminalité (BAC) du commissariat d’Oyem aurait procédé à l’arrestation de Sophie Oyane. La mise en cause aurait été écrouée à la prison du peloton pour menaces de mort et coups et blessures volontaires. La victime quant à elle s’en est tirée avec une incapacité temporaire de travail de 30 jours.