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Oyem : les populations réfractaires à la lutte contre l’insalubrité 

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L’insalubrité est un réel problème de santé publique en ce sens qu’elle favorise l’apparition de nombreuses maladies. Conscient de cela, les autorités publiques ne cessent de chercher des solutions pérennes pour en venir à bout, notamment à travers une nouvelle architecture de collecte des ordures ménagères. Seulement à Oyem, dans la province du Woleu-Ntem, ces initiatives piétinent en raison de l’incivisme des populations qui refusent de contribuer à la lutte contre l’insalubrité, relate La Une Woleuntemoise

La propreté d’une ville dépend à la fois des services en charge de sa mise en œuvre, mais également de la bonne volonté des habitants. Pour le cas d’Oyem, Chef lieu du département du Woleu, cette synergie est inexistante. A travers la ville, les ordures ménagères sont visibles à même le sol, malgré la présence des bacs à ordures dans les différents points d’apport volontaires. Une situation consécutive aux mauvaises pratiques de certains compatriotes. 

L’incivisme des oyemois, un frein au rayonnement de la ville 

En dépit des panneaux d’affichage de la municipalité à certains endroits indiquant « qu’il est strictement interdit de déposer des ordures sous peine de poursuites judiciaires », force est de constater que ces emplacements au final deviennent des décharges à ciel ouvert. Un triste constat qui, à première vue, pourrait laisser croire à une incompétence des pouvoirs publics. Pourtant, la détérioration de l’image de la ville d’Oyem est aussi le résultat des mauvaises habitudes de la population qui sape les efforts du Délégué spécial, Jean Christophe Owono Nguema. 


« Beaucoup ne veulent pas se rendre aux emplacements des bacs à ordures. Ils préfèrent se débarrasser de leurs ordures partout. Il est tant que cela cesse, Oyem doit devenir propre », déplorent certains habitants. Devant de tels agissements, il serait impérieux que le Délégué spécial en charge de la ville d’Oyem donne un coup de pied dans la fourmilière. Et cela passe par des mesures répressives telles que des amendes, des travaux d’intérêt général, voire des poursuites judiciaires à l’endroit de tout contrevenant.

Geneviève Dewuno Edou

Diplômée en journalisme,je suis chargée des rubriques Santé en plus d’être l’une des voix derrière de nombreux reportages de GMTtv. L'écriture, la pose de voix, la présentation du Journal télévisé sont les principales tâches que j’exécute et pour lesquelles je mets mes capacités au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time.

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