Oyem : des ressortissants camerounais et équato-guinéen aux arrêts pour arnaque via Airtel money
Décidément l’appât du gain facile ne semble pas arrêter certains individus qui, très souvent, font preuve de malice pour détrousser les honnêtes citoyens. Bien mal leur en a pris pour Ismael Etoho Minfumu Mba et Jonathan Nembot, ressortissants équato guinéen et camerounais, qui ont récemment été pris dans les mailles de l’antenne provinciale de la Direction générale des recherches (DGR) du Woleu-Ntem pour des faits d’arnaques via Airtel money et des vols de téléphone.
Selon le récit du quotidien L’Union dans sa parution de ce jeudi 26 septembre 2024, les deux compères et un autre complice, le dénommé Ousmane Sally alias le Sénégalais qui lui a réussi à prendre la poudre d’escampette, avaient mise en place un véritable réseau d’arnaque dans la capitale provinciale du Woleu-Ntem. La cible de ces malfaiteurs n’étaient autres que les opérateurs économiques.
Une combine bien huilée par les deux malfrats !
Ainsi, Ismael Etoho Minfumu Mba et Jonathan Nembot simulaient des transactions financières mobiles, avant de vider les comptes de leurs victimes en usant de moyens dont ils avaient le secret. « Chez d’autres, ils filmaient le téléphone du tenancier pour en capturer le modèle. Puis, usant de ruse, il revenaient plus tard pour changer ledit appareil et s’en aller avec un compte plus garni. Ils réussissaient ensuite à débloquer ce compte pour le vider complètement », relate L’Union.
Les deux indélicats auraient réussi à extorquer plus de 14 millions de FCFA à différents opérateurs économiques. Sauf que ces derniers auraient tenté de rééditer leur coup auprès d’un opérateur. Ce dernier aurait donc saisi l’antenne de la DGR qui aurait mise en place une souricière pour mettre au d’état de nuire les malfrats. Si le Sénégalais a pu prendre la poudre des champs, ses deux complices ont été interpellés.
Identifiés par plusieurs opérateurs économiques, les deux arnaqueurs ont été présentés devant un juge d’instruction qui a décidé de les placer sous mandat de dépôt à la prison centrale d’Oyem pour des faits d’extorsion de numéraire, vol de téléphones portables et association de malfaiteurs.