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ONU : le Gabon appuie la candidature de Noël  Nelson Messone à la Direction générale de l’UNESCO

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Après des années de somnolence de sa diplomatie, le Gabon entend à nouveau peser sur la scène internationale. C’est dans cette optique que le Conseil des ministres qui s’est tenu ce 23 juillet 2024 à marqué son accord à la candidature de Noël Nelson Messone au poste de Directeur général de l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). 

C’est le ministre des Affaires étrangères, Régis Onanga Ndiaye, qui a introduit en Conseil des ministres la proposition de candidature à la tête de la Direction générale de l’UNESCO de Noël Nelson Messone. Lequel Conseil a instruit le gouvernement de tout mettre en œuvre afin que cette candidature soit officiellement annoncée et de prendre des dispositions nécessaires pour l’organisation de la campagne.

Noël Nelson Messone, diplomate chevronné pour la course à l’UNESCO

Actuellement en poste aux  États Unis en qualité d’Ambassadeur du Gabon, Noël Nelson Messone est un fin diplomate qui a par le passé occupé le poste de chef de la diplomatie Gabonaise. Ce  compatriote est aussi un haut commis de l’Etat qui a occupé les fonctions de ministre de l’Environnement et ministre des Relations avec les institutions. Il faut dire que cette candidature du Gabon sera un test pour le pays qui prépare son retour à l’ordre constitutionnel.

En effet, c’est à la faveur de la 43ème Session de la Conférence générale de l’UNESCO qui aura lieu en novembre 2025 que l’organe onusien procédera à l’élection de son nouveau Directeur général. Une période qui coïncidera vraisemblablement avec l’élection du nouveau président du Gabon, et qui devrait marquer le retour du pays à la respectabilité internationale. Notons que ce poste est actuellement occupé par la française Audrey Azoulay, qui a été réélue en 2021 pour un second mandat de 4 ans. A un peu plus d’un an de l’échéance, le Gabon devrait encore parvenir à convaincre la majorité des États à soutenir sa candidature. Sur ce point, le pays pourrait s’appuyer sur le bloc africain, à condition là aussi que plusieurs candidats ne se déclarent sur le continent. 

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