OMS : 1 femme sur 3 en Afrique victime de VBG de la part d’un partenaire intime
Les violences faites aux femmes demeurent un fléau majeur que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qualifie non seulement de problème de santé publique, mais aussi de violation grave des droits humains. Selon l’agence onusienne, une femme sur trois en Afrique subit, au cours de sa vie, des violences physiques ou sexuelles infligées par un proche ou un partenaire intime. Une situation jugée inacceptable, qui appelle à des actions concrètes et durables.
Dans un rapport publié en mars 2021, l’OMS rappelle que les Nations Unies définissent la violence à l’égard des femmes comme « tous les actes de violence dirigés contre le sexe féminin et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée ». Le même rapport indique que plus d’un quart des femmes âgées de 15 à 49 ans ayant eu des relations de couple ont déjà subi des violences physiques ou sexuelles de la part de leur partenaire au moins une fois dans leur vie.
En Afrique, la situation est encore plus alarmante : 33 % des femmes sont concernées. Pourtant, la femme, symbole de vie et de stabilité familiale, reste paradoxalement celle qui souffre le plus dans nos sociétés. À l’échelle mondiale, près de 38 % des meurtres de femmes sont commis par leur partenaire, tandis que 6 % déclarent avoir été agressées sexuellement par une autre personne. Ces chiffres témoignent de l’urgence d’intensifier la sensibilisation et de renforcer les actions de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).
L’urgence de protéger les femmes
L’OMS souligne que ces violences qu’elles soient physiques, sexuelles ou psychologiques entraînent des conséquences graves sur la santé physique, mentale, sexuelle et reproductive des victimes, avec des répercussions à long terme sur leurs enfants et leur entourage. Au Gabon, la lutte contre les VBG reste une priorité des pouvoirs publics. Le gouvernement poursuit ses efforts à travers la mise en place de mécanismes de prévention et de protection des victimes, afin que chaque femme puisse vivre à l’abri de la peur et de la violence.








GMT TV