Okondja: une dealeuse et un cultivateur de chanvre indien mis hors d’état de nuire
Malgré la mise aux arrêts de plusieurs trafiquants, le commerce de chanvre indien semble avoir de beaux jours à vivre dans le pays. En effet, les éléments de la brigade de Gendarmerie nationale en poste à Okondja ont appréhendé, le jeudi 10 février dernier deux compatriotes répondant aux noms de Carole Obou et Nick Loungou Oyandji. Ces derniers étaient en possession d’un sac de 17.8 kg de cannabis pour l’un tandis que l’autre est propriétaire d’une plantation de stupéfiants, rapporte l’AGP.
Informés par une source de l’existence d’une plantation de cannabis, les éléments de la brigade de Gendarmerie nationale en poste à Okondja ont effectué une descente sur le terrain. Selon les explications de l’enquêteur, la première tentative dans l’un des domiciles a eu lieu le mercredi 09 février dernier en après-midi. Celle-ci a donné lieu à la découverte d’un sac de farine rempli de cannabis et d’un fusil de chasse. Le propriétaire des lieux ayant pris la fuite.
Ainsi, dans la nuit du mercredi 9 au jeudi 10 aux environs de à 2h du matin, les pandores ont pu appréhender Nick Loungou Oyandji. Ce dernier va les conduire à plus de 10 km de la ville sur l’axe Okondja-Franceville où ils feront la découverte d’une plantation de cannabis dont il est le propriétaire. Dans la foulée, ils mettront la main sur Carle Obou laquelle avait en sa possession un sac de farine de 17.8 kg et des produits aphrodisiaques qu’elle comptait écouler.
Lors de leur interrogatoire dans les locaux de la brigade de Gendarmerie, les deux mis en cause reconnaîtront les faits. Pour sa part, la femme a indiqué qu’elle était ravitaillée par son mari qui se trouve au Congo. La culture, la vente et la possession de chanvre indien à des fins récréatives étant illégales au Gabon, toute possession de cannabis peut entraîner de sévères sanctions.
C’est ce à quoi s’exposent Carole Obou et Nick Loungou Oyandji. Lesquels ont été déférés devant le parquet avant d’être placés sous mandat de dépôt par le juge d’instruction à la maison d’arrêt de Franceville. Ils risquent jusqu’à vingt ans de réclusion et une amende égale au quintuple de la valeur de la saisie; conformément aux dispositions de l’article 408 du Code Pénal pour importation illicite de stupéfiants.