Ogooué-Létili : les populations interpellent Oligui Nguema et soutiennent Scarlett Pindji pour porter leur voix

Réunis à Libreville le samedi 7 juin 2025, les fils et filles du département de l’Ogooué-Létili, dans la province du Haut-Ogooué, ont exprimé leur volonté de peser dans la relance économique et politique de leur territoire, à travers une mobilisation citoyenne inédite autour de l’exploitation du gisement de fer de Baniaka.
Dans une déclaration solennelle, les Létiliens ont appelé le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, à « écouter la voix du peuple souverain », dans le respect des principes démocratiques proclamés sous la Vème République. Le département, profondément marqué par la fermeture de la SIAEB en 2000, vit encore les séquelles d’un sous-développement chronique. La découverte du gisement de Baniaka, estimé à près de deux milliards de tonnes de fer, apparaît dès lors comme une lueur d’espoir pour toute une région laissée en marge.
Emplois, infrastructures et formation : des attentes légitimes
La convention minière signée en mars dernier entre l’État gabonais et la société Reminac (filiale du groupe australien Genmin) prévoit la création de 700 emplois directs et 2 000 indirects. Une perspective que les Létiliens entendent saisir, en exigeant la formation des jeunes aux métiers miniers et la priorité au recrutement local.
À travers la dynamique citoyenne « Le Pari d’une Nouvelle Jeunesse » (PNJ), ils plaident également pour un meilleur partage de la valeur, via la mise en œuvre effective de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). « Il est impératif d’investir dans la santé, l’éducation, les routes, l’énergie et l’eau pour accompagner ce projet structurant », ont-ils martelé.
Scarlett Pindji, une candidature qui fédère
À l’issue de leurs consultations, les Létiliens ont désigné Scarlett Pindji comme le profil politique capable de défendre les priorités du département. Son engagement pour la réhabilitation de l’axe routier Franceville-Boumango, la couverture télécom, et la promotion des élites locales a séduit. « Scarlett Pindji s’est distingué par sa connaissance du terrain, son sens du dialogue et sa capacité à fédérer. Il incarne une nouvelle génération de leaders », estime Armand Bibandzi, l’un des porte-voix de cette mobilisation.
En appelant à une union autour de cette candidature et à la considération du chef de l’État, les Létiliens entendent faire entendre leur voix dans les prochaines consultations électorales. Un cri du cœur pour que le département de l’Ogooué-Létili, longtemps oublié, devienne enfin une terre de prospérité.
GMT TV