Octobre Rose : 320 cas suspects sur 3687 femmes dépistées en seulement 16 jours
À pied d’œuvre pour mener cette édition 2023 de la campagne « Octobre Rose », le Samu social gabonais a rendu publique sa cartographie du 22 octobre 2023. Il en ressort que sur les 3687 femmes dépistées, 320 d’entre elles ont été déclarées suspectes pour 21 937 sensibilisées en seulement 15 jours et ce, dans l’ensemble du territoire.
La 10ème édition de la campagne de sensibilisation et de dépistage aux cancers féminins conduite par le Service d’aide médicale d’urgence (Samu) social gabonais est des plus prometteuses. Et pour cause, en seulement 16 jours, les équipes du Dr. Wenceslas Yaba ont pu convaincre les plus dubitatives à s’ouvrir à ce geste salvateur qu’est le dépistage.
320 cas suspects déjà recensés dans les 9 provinces
La cartographie de la campagne Octobre Rose mettant en exergue les données enregistrées fait état de 21 937 personnes sensibilisées. Et ce, dans la totalité du territoire où le Samu social gabonais est désormais implanté. Au nombre de ces personnes approchées, les 3687 femmes qui ont accepté de se faire dépister. Autrement dit, de connaître leur statut cancérologique.
Une donnée remarquable qui témoigne de l’engagement sans faille de ces personnes dévouées à la cause publique. En l’occurrence, la lutte contre les cancers du sein et du Col de l’utérus qui font des victimes par milliers en Afrique. Une démarche louable tant le rapport à mi-parcours a permis de relever 320 cas suspects. Un nombre critique.
La réussite de la MPP du Samu social !
Élaborée en norme pour les équipes du Samu social gabonais depuis 2017, la Médecine préventive de proximité (MPP) ne cesse de faire ses preuves. En ce sens que les populations, jadis réticentes, se voient davantage considérées par les samusocialisés qui ne ménagent aucun effort pour leur prise en charge médicale. Un atout majeur qui augure des suites prometteuses.
C’est en tout cas la conviction du Dr. Wenceslas Yaba, coordonnateur général du Samu social gabonais. « La MPP que nous pratiquons depuis 6 ans prouve que jusqu’à présent, les gens viennent dans les centres. Maintenant le Samu social va dans les plus petits villages. Grâce à ce travail, nous avons ces chiffres à mi-parcours. D’ici la fin, il ne serait pas étonnant que nous dépassions les 500 voire les 600 cas suspects », a-t-il conclu.