Ntoum : un sexagénaire retrouvé décapité sur les rail
La stupeur et l’émoi ont gagné les habitants du quartier Bizango, dans le 3ᵉ arrondissement de la commune de Ntoum, après la découverte macabre du corps sans vie de Gabriel Koumba Ntsounou, un sexagénaire gabonais, retrouvé décapité sur les rails, ce dimanche 26 janvier 2025, rapporte L’Union.
D’après les premiers éléments recueillis auprès de son entourage, Gabriel Koumba Ntsounou, retraité de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), avait assisté la veille, samedi 25 janvier, à un mariage à Akanda. Ses proches affirment qu’il a bien été déposé devant son domicile, situé à la montée du camp militaire du Bataillon de reconnaissance et de combat (BRC). Pourtant, au matin du dimanche, son corps est retrouvé sans vie sur la voie ferrée, sa tête ayant disparu.
L’hypothèse d’un accident ferroviaire a d’abord été évoquée, suggérant qu’un train aurait mortellement percuté la victime. Cependant, la disparition de la tête et la localisation du corps soulèvent de nombreuses interrogations. « Comment un homme déposé chez lui se retrouve-t-il quelques heures plus tard, mutilé et abandonné sur les rails ? », s’interroge un membre de la famille, totalement bouleversé.
Face à ces zones d’ombre, la thèse criminelle est également envisagée. Le sexagénaire aurait-il été pris pour cible, agressé, puis déposé sur la voie ferrée pour maquiller un crime en accident ?
Une enquête en cours
Les Officiers de police judiciaire (OPJ) ont immédiatement ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes du drame. Des auditions ont été menées auprès de la famille et des proches de la victime, tandis qu’une analyse de la zone est en cours pour tenter de retrouver des indices ou des témoins potentiels.
En attendant que la lumière soit faite sur cette affaire troublante, la famille de Gabriel Koumba Ntsounou, en proie à une immense douleur, a procédé à l’inhumation de la dépouille au cimetière d’Igoumié. Un enterrement précipité par l’état du corps qui ne permettait pas une longue conservation à la morgue.
GMT TV