Ntoum : un ancien candidat aux législatives incarcéré pour trouble à l’ordre public

Léonel Nze Biyogue, ancien candidat aux législatives de septembre 2025 au deuxième siège de la commune de Ntoum a été incarcéré à la Prison centrale de Libreville le vendredi 17 octobre dernier. Selon les informations relayées par le quotidien L’Union l’acteur politique aurait été interpellé pour trouble à l’ordre public lors du scrutin du 27 septembre 2025. 

Candidat sous les couleurs de l’Union nationale dans le departement du Komo Mondah, Léonel Nze Biyogue aurait, dans un excès de colère dû à l’absence de ses bulletins de vote, semé le trouble dans un des bureaux de vote. Il aurait alors jeté les bulletins de vote des autres candidats, exprimant son mécontentement. Un acte, fortement relayé dans des vidéos sur les réseaux sociaux et devant lequel, la justice n’est pas restée de marbre.  

La tempête passée, rappel à l’ordre de la justice gabonaise ! 

Selon un communiqué de son équipe de campagne, le candidat avait malheureusement perdu patience, ce alors que dernier aurait rempli toutes les formalités et conditions relatives à sa candidature. Laquelle candidature aurait été retenue par l’autorité compétente.

« Cette anomalie, constatée le jour même, a profondément choqué notre candidat, qui voyait ainsi son droit fondamental de participer à une élection bafouée. Dans un contexte de forte tension et d’émotion, une réaction humaine, certes regrettable, s’est produite. », indique le communiqué. Toute chose qui aurait donc abouti à l’interpellation puis à l’incarcération de Léonel Nze Biyogue.  

Toutefois, il faut rappeler que cet incident illustre le remue-ménage et les nombreuses irrégularités qui avait été dénoncé par de nombreux électeurs et candidats non seulement dans cette circonscription, mais aussi sur l’ensemble du territoire. Si la réaction du candidat de l’UN aurait pu être autre, c’est surtout la confiance envers les institutions compétentes durant ces élections qui reste problématique tant celà a un impact direct sur l’électorat.