Nouveau Code électoral : Nicaise Moulombi plaide pour une gouvernance électorale exemplaire
Le deuxième vice-président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Nicaise Moulombi, s’est illustré comme une figure clé du débat sur la réforme électorale. Invité en tant que personne-ressource par les parlementaires lors de la session extraordinaire du Parlement de transition, le samedi 121 janvier 2025, il a délivré un message fort axé sur la transparence et l’inclusion dans le processus électoral.
Une réforme électorale en cours. Depuis le 10 janvier 2025, les 168 parlementaires du Parlement de transition examinent le projet de loi organique portant sur le futur code électoral. Ce texte vise à moderniser les scrutins présidentiels, législatifs, locaux, sénatoriaux et référendaires. À cette occasion, Nicaise Moulombi a insisté sur trois piliers essentiels pour une gouvernance électorale exemplaire. « la probité et l’indépendance, la transparence des listes électorales et une gestion rigoureuse de la distribution des cartes électorales », a-t-il martelé.
Des propositions concrètes pour un renouveau démocratique
Nicaise Moulombi a formulé plusieurs recommandations pour renforcer le processus électoral : la professionnalisation des commissions électorales, l’organisation optimisée des bureaux de vote et une définition stricte des critères de candidature. « Il est impératif de limiter les abus et de renforcer la représentativité pour répondre aux aspirations du peuple gabonais », a-t-il souligné.
Concernant le financement des campagnes électorales, il a plaidé pour un encadrement strict, afin d’assurer une répartition équitable des ressources. Il a également insisté sur l’importance de l’observation électorale nationale et internationale, garantissant la transparence et la légitimité des scrutins.
Une justice au service de la paix sociale
Enfin, le vice-président du CESE a mis en avant la nécessité d’une gestion impartiale des contentieux électoraux. « La justice électorale est un pilier indispensable pour maintenir la paix sociale et la stabilité politique », a-t-il déclaré. Ces propositions ambitieuses traduisent l’engagement de la société civile pour un renouveau démocratique. Elles reflètent une vision audacieuse de la gouvernance électorale, essentielle au renforcement du régime civil au Gabon.
GMT TV