Nécrologie : disparition de Richard Damas, l’athlétisme perd l’un de ses pionniers

Ancien président de la Fédération gabonaise d’athlétisme (FGA), Richard Damas s’est éteint mardi, a annoncé la fédération dans un communiqué transmis à l’Agence Gabonaise de Presse. Figure respectée du sport gabonais, il laisse derrière lui l’image d’un bâtisseur infatigable de l’athlétisme national et régional.
Huit années de présidence et des générations marquées. Natif de la province de l’Estuaire, Richard Damas avait été élu à la tête de la FGA en 1998, qu’il dirigea durant deux mandats consécutifs. Son passage à la présidence a été salué pour son sens de l’organisation, son engagement envers les jeunes talents et sa vision de développement de l’athlétisme gabonais.
Sous sa direction, la fédération connut des avancées notables, tant sur le plan administratif que sportif, consolidant la présence du Gabon sur la scène sous-régionale. Richard Damas fut également président de la zone 3 d’athlétisme en Afrique, une reconnaissance continentale de ses compétences et de son leadership.
Une perte ressentie dans toute la famille sportive
Profondément marqué par cette disparition, Taty Anaclet Mathieu, actuel président de la FGA et ancien secrétaire général sous la présidence de Damas, a exprimé son émotion : « Richard Damas a été un guide et un pilier pour notre Fédération. Son départ est une immense perte pour notre famille sportive. »
La FGA a d’ores et déjà annoncé un hommage officiel pour saluer la mémoire de celui qui, au-delà des fonctions, incarnait un véritable esprit de dévouement pour le sport national.
Un héritage à préserver
Le décès de Richard Damas rappelle l’importance de la mémoire dans la construction du sport gabonais. Son engagement, son intégrité et son souci constant de structurer une filière athlétique pérenne constituent un legs que la Fédération entend valoriser.
Alors que l’athlétisme gabonais tente de se redéployer à l’échelle nationale, la disparition de l’un de ses pionniers impose une exigence de continuité. Celle de poursuivre la marche entamée, en s’appuyant sur les fondations qu’il a contribuées à poser. À sa famille biologique, aux athlètes, aux entraîneurs et à l’ensemble de la communauté sportive gabonaise, Gabon Media Time adresse ses condoléances attristées.
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