Ndjolé : le taxi moto, un moyen de transport peu rassurant
À l’instar de Minvoul, la ville de Ndjolé située dans la province du Moyen-Ogooué, a adopté les taxi motos moyen de transport. Seulement, bien que pratiques pour les déplacements, ces nouveaux taxis exposent les usagers qui ne sont pas souvent épargnés en cas d’accident.
Si les grandes agglomérations urbaines font face aux embouteillages, la ville de Ndjolé quant à elle échappe à cette donne. Et pour cause, les taxis classiques ont été remplacés par les taxis motos. Des moyens de déplacement à des prix abordables mais dangereux.
Ndjolé comme à Douala !
C’est le constat qui est d’emblée fait dans cette cité migovéenne. Là-bas, aux heures de pointe, le trafic de motos est intense. D’ailleurs, ils sont garés en masse au carrefour du marché municipal. Ces taxis-motos ne passent pas inaperçus. Un soulagement pour les longs trajets de par ses tarifs.
Sa praticité s’étend à sa capacité à se rendre où les véhicules peineraient à se rendre. Et ce, pour la gestion du carburant. Approvisionnés au gasoil, les motos taxi ont donc l’avantage de pouvoir être fournis en temps et en heure. Pour le bonheur de ses usagers qui ont besoin d’un transport opérationnel en toutes heures.
Attention, motards !
Étrangement les moto-taxis sont le plus souvent légion dans les localités où la voie terrestre est impraticable. À Minvoul, Makokou notamment. Pourtant, les conducteurs n’hésitent pas à mettre le pied à la pédale pour accélérer à tout va. Une pratique aussi dangereuse qu’imprudente.
Aussi, il est à signaler que les personnes à bord de ces moyens roulants sont exposées. Inutile de le préciser. Aucun casque sur la tête ni d’accoudoirs. Le transporteur est rarement protégé. Les autorités judiciaires se heurtent à l’acceptation des populations. Lesquelles semblent minimiser le danger qui les guette.